La Conférence sur les grands bassins forestiers de jeudi a été pour le Président Sarkozy l’occasion de revenir, notamment auprès des pays en développement, sur l’après Copenhague. « Je suis revenu de Copenhague plus déterminé que jamais à faire avancer la lutte contre le changement climatique », a t-il introduit. Et de rajouter « on ne vas pas renoncer à cet objectif parce que Copenhague a été un exemple de mauvaise organisation !".
Le Président français est même allé plus loin, en dénonçant la méthode danoise et préférant faire travailler un groupe plus réduit de pays, les 28 à l’origine du texte d’accord proposé à l’issue de la conférence sur le climat : « On ne peut pas continuer la fiction qui consiste à penser que 199 pays et leurs représentants peuvent négocier un texte. C’est fou, on n’y arrivera jamais ! »
Nicolas Sarkozy a aussi défendu le GIEC, admettant que « tous les débats sur le changement climatique sont légitimes », mais soulignant le fait que le groupe international d’experts sur le climat, « a le droit à notre reconnaissance et mérite notre soutien. »
A lire aussi sur terraeco.net :
L’expertise du GIEC dans "l’ère du soupçon"
Pierre Radanne : "Les pays ont campé sur leur position"
« A Copenhague, des acquis indiscutables »
Copenhague : les gagnants et les perdants
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions