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17-03-2010
Mots clés
Politique
France
Interview

Cécile Duflot : "l’écologie est incompatible avec l’ultralibéralisme de la droite"

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Cécile Duflot : "l'écologie est incompatible avec l'ultralibéralisme de la droite"
 
La secrétaire nationale des Verts revient sur l'accord passé entre Europe Ecologie et le Parti socialiste entre les deux tours des régionales. Pour elle, et dans la "limite des résultats du premier tour", le bilan est "bon". Entretien.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Terra eco : Cécile Duflot, on vous imagine aisément satisfaite au lendemain de l’accord passé avec le PS.

Cécile Duflot : "Je dirais que je suis aussi satisfaite que possible. Dans la mesure où nos listes ont obtenu le score que l’on sait au premier tour, eh bien nous parvenons à l’accord qui correspond. Maintenant, si vous me demandez si je souhaitais mieux, la réponse est oui forcément. Mais nous avions passé un accord avec nos partenaires, qui était un accord disons mathématique. Cet accord est respecté."

Vous jugiez le PS "déprimant" il y a encore quelques semaines, quels sont les faits, les données, qui vous ont ainsi fait changé d’avis ?

"Pardon, mais je n’ai jamais jugé le PS déprimant. Vos confrères de Paris Match ont interprété mes propos de la sorte, mais, non je n’ai jamais dit cela. Ce que j’ai exprimé, c’est le fait que le processus qui consiste à souhaiter que l’autre perde était déprimant alors que la possibilité que l’un et l’autre gagnent "un peu" était envisageable. Voilà c’est tout."

Malgré cela, le PS regrette aujourd’hui à la lecture des résultats qu’il n’y ait pas eu d’accord préalable...

"Peut-être. Mais moi j’assume. D’ailleurs, prenez votre calculette et faites le compte. Ce que nous disent regretter nos partenaires ne se vérifie pas dans les résultats. La leçon du premier tour n’est pas du tout avérée. Mais vous savez, tout cela, ce sont des chiffres. Moi je préfère voir les choses sous l’angle des projets. Le notre a su prendre sa place et c’est cela qui me réjouit."

Tout de même Cécile Duflot, n’avez-vous pas le sentiment d’avoir mangé votre chapeau ? Je pense notamment à l’aéroport Notre-Dame-des-Landes en Pays de la Loire ?

"Pas du tout. Nous avons passé un accord sur la base des résultats du premier tour. Si vous connaissez le moyen d’imposer ses idées à quelqu’un alors que vous êtes minoritaire, dites-moi, ça m’intéresse. Ce n’est pas parce que nous nous rejoignons sur une liste commune avec le Parti socialiste, que nous jetons notre projet. La région - si nous gagnons dimanche, car c’est le sens de notre accord - ne fera aucun investissement supplémentaire pour cet aéroport [NDLR : notamment pour ce qui concerne la desserte routière]. Sur cette question et sur bien d’autres, car c’est notre philosophie, nous tentons de grignoter durablement les certitudes. Et croyez-moi, sur l’aéroport, les certitudes elles tombent les unes après les autres. Ce dossier est un dossier du passé, envisagé pour faire atterrir le Concorde à l’époque. Je vous rappelle tout de même qu’il s’agit d’un projet à l’initiative de l’État."

Comment aujourd’hui imaginer la bataille pour 2012 ? Dans quel sens et avec qui ?

"La présidentielle est une mauvaise élection car centrée sur un homme ou une femme. Ce qui est certain c’est que nous ne sommes pas un parti de complément. Et l’écologie elle-même est en train de prouver qu’elle a une très forte volonté d’existence politique. Alors je n’ai pas de religion tranchée sur la façon dont nous mènerons notre projet pour 2012. Il faut réfléchir ensemble. Car avec les Présidentielles se profilent aussi les législatives. Sans élu, notre pensée politique n’existera pas. C’est tout le paradoxe incroyable de ces scrutins sans proportionnelle."

Daniel Boy, politologue, jugeait ici même dans nos colonnes que Europe Ecologie était une organisation "pas très organisée"...

"Pas assez organisée, certes, on peut toujours mieux faire. Pas organisée, c’est une blague ? Nous avons dans les négociations avec le PS montré une grande solidarité et une organisation très prometteuse pour l’avenir."

Cécile Duflot, Daniel Cohn-Bendit, ici même nous disait que l’écologie n’était ni de gauche, ni de droite. Ça aussi c’est une blague ?

"Je vais vous dire une chose. Le projet écologique n’est pas compatible avec la politique autoritaire et ultra-libérale de la droite actuellement au pouvoir. Que voulez-vous, les valeurs de compétition entre les individus telles que les décline la droite ne sont pas nos valeurs. A l’inverse, je vous dirais que l’écologie peut travailler avec la gauche. Mais à condition de ne pas renoncer à ce que nous sommes. C’est tout l’enjeu."

(Crédit : Marie-Lan Nguyen)

A lire aussi sur terraeco.net :
- "Europe écologie est encore une organisation fragile"
- 42% des Français ont déjà voté écologiste
- Dossier : L’écologie à la conquête du pouvoir

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  • Le débat sur l’écologie politique est non seulement d’actualité mais répond au souci légitime de concilier la préservation de l’environnement avec les équilibres sociaux et économiques.Cependant,au vu des résultats chiffrés des régionales il me semble qu’elles reflètent bien la tradition française des "tribus gauloises". En effet,avec 55% d’abstentionistes-un record-et des votants répartis sur de nombreuses listes l’on est en droit de s’interroger sur la capacité des uns et des autres pour assumer une gouvernance majoritaire.La gauche et ses alliés (les verts sont-ils rouges ?)ont une attitude triomphale mal venue si l’on examine de près les réalités électorales:l’exemple de M. Vauzelle élu an PACA et qui n’a receuilli que 44%au 2èmetourn’auraitcertainement pas gagné au deuxième sans la forte percée du Front National qui,dans bien des cas, a permis le presque Grand Chelem de gauche de même en Corse où la percée des nationalistes a permis la défaite des droites.Par ailleurs, les débats qui ont suivi ont encore étaient trop centrés sur le microcosme des partis et de leurs leaders ce qui peut laisser augurer un abstentionisme futur encore plus fort.Désolant les comportemens sectaires comme si un citoyen de droite ne valait pas un citoyen de gauche.Exceptionfaitedes crises nationales comme pendant la deuxième guerre mondiale où à la fin de la République des partis ,en 1958,les tribus gauloises s’entredéchirent encore.l’"ouverture",quellesqu’en soient les motivations,tentée par le Président de la République pouvait au moins faire rêver ceux,qui comme moi,ont toujours couru après l’utopique rassemblement de tous les français.Affaire à suivre...

    23.03 à 11h23 - Répondre - Alerter
  • Bonjour à tous,

    Je comprend parfaitement que certains électeurs aient le coeur à droite (ou du moins pas du côté ni du PS ni de l’extrême-gauche) et se reconnaissent parallèlement dans des valeurs écologistes. Je le comprend dans le sens où le projet socialiste peut paraître bien plus axé sur les thématiques sociales que sur les thématiques environnementales.
    Cela dit, deux choses :

    - je rejoins Cécile Duflot lorsqu’elle dit que l’écologie politique peut difficilement s’accommoder du capitalisme tel qu’il existe aujourd’hui un peu partout sur notre planète. En effet, si l’écologie politique veut trouver des résultats concrets, il faut que des problèmes écologiques soient mis en avant par rapport aux questions purement économiques de court terme (cf : projet de taxe carbone du gouvernement) et que l’Etat ou une instance politique autre se trouve impliquée directement pour redistribuer et soutenir les actions en faveur de l’écologie.
    Ces deux idées ne sont pas portées par la droite libérale. Je ne dis pas que la gauche est à l’heure actuelle très claire sur le sujet, d’autant qu’elle s’est laissée attirer par les sirènes du libéralisme mondialisé. Mais il ne tient qu’à l’écologie politique d’en refaire la voie du changement. Il n’y a dans les mots gauche et droite que ce qu’on y met.

    - notre système électoral, quoi que l’on en dise, est construit pour deux forces opposées. Il n’y a qu’à voir l’élection présidentielle, où seuls les deux premiers candidats peuvent se maintenir. Je trouve donc logique l’idée pour EE de se rapprocher d’un des camps au second tour. A l’avenir, deux solutions : changer la Constitution mais pour revenir à un système de coalition type IIIe ou IVe République, avec des coalitions incessantes et une troisième voire quatrième force / essayer de repenser le clivage qui existe pour moderniser les idées, des deux côtés.

    20.03 à 22h34 - Répondre - Alerter
  • Cécile Duflot : "Je vais vous dire une chose. Le projet écologique n’est pas compatible avec la politique autoritaire et ultra-libérale de la droite actuellement au pouvoir. Que voulez-vous, les valeurs de compétition entre les individus telles que les décline la droite ne sont pas nos valeurs."

    Question 1 : Cécile Duflot est-elle pour l’économie de marché ? (qui implique de fait la compétition entre individus)

    Question 2 : Comment expliquer ce décalage entre l’approche de Cécile Duflot avec celle de Daniel Cohn-Bendit ?

    Question 3 : à quand un minimum de cohérence doctrinale au sein d’Europe-Ecologie ?

    Daniel Cohn Bendit : "Voilà le cadre dans lequel j’installe ma réflexion politique : un réformisme écologico-social lié à une tradition libertaire qui est effectivement non étatique. Je revendique l’accusation d’être un libéral-libertaire (...) Je suis pour le capitalisme et l’économie de marché"

    Daniel Cohn Bendit : "(...) Une écologie qui prenne acte de l’économie de marché pour mieux la réguler. (...) Une écologie de l’innovation, de l’excellence, de la précision, qui renonce à la paresse intellectuelle de la pensée dogmatique et rompt avec l’approximation. Une écologie qui préfère la réalité à la pureté, ce qui ne l’empêche pas de rêver et de faire rêver. Une écologie de l’envie et de l’enthousiasme, qui -sans pour autant être naïve- tourne le dos au catastophisme, à l’écologie de la privation, de la peur, de l’urgence et de la menace ! (...) Une écologie libérale aux plans politique, culturel et sociétal. Une écologie moderne résolument tournée vers l’avenir, un mouvement du développement durable qui assume pleinement le mot développement. (...)"

    18.03 à 18h56 - Répondre - Alerter
  • Cela n’est pas plus compatible avec la politique de la gauche.

    L’écologie n’est ni de gauche, ni de droite.

    18.03 à 12h51 - Répondre - Alerter
  • Je vote à droite depuis des lustres et je suis une écologiste convaincue et tant que les écologistes seront à gauche je ne voterai pas pour eux. Et pourtant je composte tous mes déchets alimentaires dans mon jardin, ma poubelle de la semaine est très réduite, je suis d’ailleurs pour les paiement des ordures ménagères au poids, j’ai une cuve de récupération d’eau de pluie pour l’arrosage, nous avons 2 voitures au GPL depuis de nombreuses années... j’arrête là, la liste est longue. J’ai des voisins de gauche avec des voitures polluantes, qui prennent la voiture pour aller poser leurs nombreuses poubelles à 50 mètres de leur maison, qui ne trient pas les déchets, qui ne compostent pas, qui ne font pas l’effort de récupérer l’eau... tout le contraire de ce que j’essaie de faire depuis de nombreuses années. Alors cherchez l’erreur...

    18.03 à 10h24 - Répondre - Alerter
    • Bonjour Chris,

      J’ai exactement le même sentiment que vous.

      Je ne sais pas si je suis de droite, mais ce que je sais, c’est que je ne suis pas de gauche.
      Par contre je sais que suis profondément écologiste et plus encore.

      Je connais (dans mon environnement de travail) un tas de gens de gauche avec un look très gauche/écologiste, la plupart d’entre eux
      roulent en gros 4X4, ont des maisons immenses énergivores, et certains avouent que si ils ont des panneaux solaires c’est pour revendre leur électricité (je ne travaille pas en France) et que parce que cela a été financé par l’état.

      La semaine dernière une de ces personnes (de gauche), (roulant en très gros SUV allemand) m’a envoyer bouler méchamment parce que je venais d’éteindre une cinquantaine de lampes allumées pour rien en pleine journée à la cafeteria (cafeteria très claire entourée de baies vitrées immenses...), quand je lui est dit "vous ne voulez pas sauvez de l’énergie", il m’a répondu "I do not care" : je m’en fous.... Et je peux vous assurer que il est loin d’être de droite, plutôt syndicaliste de gauche très militant.

      L’écologie c’est beau mais sans ces pseudo écologistes.

      Je pense en effet qu’il n’y a pas plus d’écologistes (des vrais) à gauche que à droite. Surtout en France ou la droite est plutôt cool.

      18.03 à 13h11 - Répondre - Alerter
      • Bien jolis les exemples de personnes qui votent à droite et sont écologistes ! La raison pour laquelle les verts s’associent avec le PS est la concordance de valeurs (partage, respect de la communauté etc.), ce qui n’est pas le cas avec la droite ! le président de droite dit que "l’environnement ça commence à bien faire", après le Grenelle et la taxe carbone alors je vous pose cette question : dans quel monde vivez-vous messieurs les gens qui votent à droite ? on retourne sa veste en fonction de l’interlocuteur, c’est ça ?
        Quant à voir un clivage entre les méchants qui votent à gauche et qui ne respectent pas du tout l’environnement (eux ils ont voté PS, PAS verts !) et les gentils de droite, qui trient leur déchets et font du compost dans leur jardin, il me semble que c’est un peu grossier pour caractériser les habitudes des gens, qu’elles que soient leur conviction politique !
        Alors je vous en supplie, cessons d’avoir ce type de réflexion (propre aux gens de droite, soit dit en passant, toujours dans la compétition...) et concentrons-nous plutôt sur une évidence : le respect de l’environnement est l’affaire de tous, et les convictions politiques n’y changent rien du tout !

        19.03 à 15h04 - Répondre - Alerter
        • Sacha Martinetti : Intentions

          Tout à fait d’accord. Que viennent faire ces procès d’intention dans un débat d’idée ?
          Vous trouverez toujours au sein de notre chère humanité des gens contradictoires. A quoi peut bien servir de dresser la liste des défections humaines ? Nous sommes tous malheureusement tout à fait informés en ces matières. De plus, la caricature se neutralise en s’appliquant à elle-même : les dessins grossiers de Chris et son coreligionnaire trouvent leurs miroirs chez le patron en haut de forme et gros cigare grassement vautré dans les velours de son club tandis qu’il clame que sans lui, ses bons à rien d’employés trop bien payés pour 35 petites heures sans souci n’auraient ni pain ni toit.

          L’écologie, comme seule pensée générique anticipant suffisamment le politique à l’échelle d’un monde, mérite mieux. Déjà il y a peu (je n’ai pas dit "pas") de votants de gauche au volant de puissants 4x4. Ce n’est ni le cœur ni le corps qui vote mais statistiquement le portefeuille. Il suffit de lire les résultats par quartiers pour en être scientifiquement convaincu. Les votes idéologiques sont portion congrue. C’est d’ailleurs le caractère tout à fait nouveau des scores écologistes récents, qui pour la première fois en France montrent la capacité de traverse électorale d’une idéologie majeure hors religion.

          Construisons le socle, débattons, mais de grâce, sans perdre notre temps ni dissiper nos intelligences en incompatibilités d’humeur, assassinats virtuels ou crayonnés et autres affects parasites.
          Et quand vilains il y a, rappelons-nous que vilains il y a toujours. Ce n’est pas les oublier ni les laisser passer que de ne pas, sans cesse, les montrer. Surtout lorsque la manœuvre est de dire que comme il y a vilain, tous le sont.

          20.03 à 12h29 - Répondre - Alerter
    • Je réagis au message de Chris dont je salue l’activisme écologique. Oui, la pensée écologique est de gauche. Simplement parce que "penser" écologie, c’est penser "partage" : nous partageons le même espace et donc nous nous devons de l’entretenir, de le protéger afin qu’il puisse nous faire vivre et nous survivre, pour ceux qui nous y succèderons. La pensée de gauche (et non pas socialiste !) consiste donc à se préoccuper d’un tout, de voir comme "un" nos biotopes respectifs. C’est pensée systémique et au-delà holiste. La pensée de droite se bâtit sur le concept de libéralisme, à ne pas confondre avec "liberté" ; ce libéralisme a pour doctrine : "je peux faire ce que je veux, au détriment de l’autre, tant que je reste dans la limite de la loi...". Autrement dit, je suis "seul" à décider de ce que je veux faire et que seul mon point de vue dicte ma pensée et mes actes. La loi du plus fort en est une dérive, humainement normale. Tous les processus sociétaux reposant sur une démarche libérale, laissent obligatoirement à la marge toute reflexion collective permettant de gérer un bien commun puisque ce dernier n’est que secondaire dans la pensée du libéral. Nos gouvernants de droite pousse cette pensée au point de dire que le collectif est au service de l’individu ; concept très ambigu en est-il... Quant à l’ultra-libéral, je vous laisse le soin de pointer le danger qu’il représente pour notre société planétaire : "de plus en plus, pour moi, vite, tant pis pour l’autre, on verra bien après". Il y en a mêmes qui rajouteraient pour justifier leur démarche : "dieu reconnaîtra les siens". H. Reeves disait : "nous nous devons d’entretenir le seul vaisseau spatial qui porte l’humanité : la Terre. Pour ce faire, comme à la maison, il faut respecter notre intérieur, partager les tâches, répartir les espaces de vie, les entretenir et choisir ensemble le mobilier. Du partage, rien que du partage ! L’écologie, la vraie, c’est du collectif empreint de liberté (démocratie vs autocratie), de partage et d’une véritable régulation plaçant l’économique au service du citoyen et non le contraire. L’écologie est de fait une pensée de gauche, même si nos socialistes ont oublié ce que cette pensée soutendait, depuis fort longtemps ! L’être, prioritaire à l’avoir, donc l’écoute de l’autre, prioritaire à l’écoute exclusive de soi. L’écologie a été renié pendant longtemps par les hommes de droite ; ils sont obligés aujourd’hui d’en faire un argument de campagne, les faits emportant les croyances...

      22.03 à 10h01 - Répondre - Alerter
      • J’adhère complètement à l’analyse de Michel ;

        Le respect de l’environnement au quotidien est une (excellente) chose,
        qui n’est en aucun cas l’exclusivité, ni de la ’droite’, ni de la ’gauche’.

        L’écologie politique est tout autre chose, incluant, par exemple, les restructurations économiques, industrielles,
        et indissociablement sociales nécessaires pour une société équitable, durable,respectueuse de l’environnement ;

        Ces valeurs sont totalement incompatibles avec l’ultra-libéralisme de la droite.

        27.03 à 13h30 - Répondre - Alerter
  • dans les Yvelines un aérodrome de loisirs continuent de polluer des milliers d’habitants
    à ce jour aucune réponse de la part des candidats concernant le fermeture des aérodromes de loisirs en zone urbaine

    18.03 à 10h17 - Répondre - Alerter
  • gunday : Je renonce !

    Depuis l’annonce de cette fusion je me sent idiot.

    J’appuye les écologistes et je fais ce que je peux à mon échelle (tri des déchets, économie d’eau, transport en commun...)
    Mais étant plutôt porté par des idées de droite, j’ai voter pour les écologistes car je pensais ils offraient une alternative aux clivages gauche/droite.
    J’ignorais que les écologistes était à la botte des socialistes.
    Surtout qu’avant le premier tour, on m’avait clairement dit : « Ne votes pas écolo » car « les verts sont des rouges déguisés ».

    Sachant cela, je regrette déjà mon vote, et je promet qu’on ne m’y reprendra plus à voter écologiste.

    J’ai voter pour les verts et non pour les socialistes.
    On critique la droite pour ne pas respecter les promesses une fois élu.
    Les verts font mieux, dés le permier tour, ils trahissent leur électorat...

    Les verts n’ont pas réussi à comprendre, que les gens votant vert ne votait simplement ni pour la gauche ni pour la droite !
    J’aurais mieux fait de voter FN, au moins eux ne se prostitue pas avec le premier partie qui passe !

    18.03 à 09h20 - Répondre - Alerter
    • Rossignol : alliance

      Avec qui voulais tu que les écologistes passent un contrat ? Avec l’UMP alors que N. Sarkosy a expliqué au salon de l’agriculture que "l’environnement cela suffit" !

      18.03 à 11h21 - Répondre - Alerter
    • Tout à fait d’accord.

      J’ai aussi voté Europe Écologie, mais au 2eme tour je voterai blanc.

      L’écologie doit rester l’écologie, elle n’est ni de droite, ni de gauche.

      Europe écologie fait la même erreur que les verts auparavant, on a vu le résultat, ils n’ont vraiment rien compris et apparemmemnt ne savent toujours pas ce qu’est un écologiste (un vrai).

      A quand un vrai parti Écologiste qui pense à l’écologie ?

      18.03 à 12h56 - Répondre - Alerter
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