La "copyrightisation" du monde avance, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Dernier exemple en date, rapporté par La Tribune (6 septembre) : L’Oréal a remporté un procès aux Pays-Bas qui l’opposait à un contrefacteur du parfum Trésor, de sa filiale Lancôme. En cause, l’emballage de l’ersatz, trop ressemblant à l’original pour être honnête. Mais ce sont surtout les troublantes similitudes de la fragrance (terme snob pour désigner l’odeur) qui ont fait tache. Pour étayer son accusation, L’Oréal avait en effet convoqué 70 consommateurs par petites annonces, leur avait bandé les yeux et mis sous les nez l’original et la copie. Verdict des sniffeurs : c’est kif-kif bourricot ! Le tribunal les a écoutés. "Nous avons réussi à faire admettre que les fragrances sont protégées par des droits d’auteur", se réjouit un cadre de L’Oréal. Promenons-nous le nez bouché pour ne pas être accusés de complicité.
L’article de la Tribune (payant)
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