Dimanche, Chantal Jouanno, candidate en Ile-de-France, a réaffirmé son désir de le voir s’implanter. "Il faut mettre le sujet sur la table" a déclaré la secrétaire d’État à l’Écologie sur radio J et que "les habitants en décident" avant de plaider pour un "Grenelle du Grand Paris", qui permettrait de faire émerger des solutions pour "dé-saturer" la capitale. Cécile Duflot, sa rivale pour les élections, s’est déclarée opposée à la mesure, discriminante vis-à-vis de ceux "qui n’ont pas les moyens de prendre les transports en commun". Tandis que Daniel Cohn Bendit, interrogé sur Canal + s’est dit "tout à fait d’accord" pour la mise en place d’une telle mesure. Difficile donc de savoir ce qu’il adviendra du projet si tel ou tel camp venait à gagner. Et quid de la province ?
Le 17 février, l’Assemblée nationale a finalement supprimé la possibilité pour les grandes agglomérations d’expérimenter des péages pendant trois ans. Le projet inscrit dans la loi Grenelle 2 du gouvernement avait pourtant été adopté par le Sénat en septembre 2009. Il s’agit "encore d’une logique de taxation" et qui "ne rapporte pas grand chose", a fait valoir Serge Grouard, député UMP et rapporteur de l’amendement portant la suppression de la mesure. Marseille, Lyon, Lille et Nantes devront donc encore patienter. Pourtant, certaines de ces agglomérations semblaient prête à se lancer, comme nous l’évoquions dans notre dossier paru en septembre.
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