Le premier conseil européen extraordinaire de l’année a statué hier sur l’aide que doivent apporter les pays de l’Union Européenne à la Grèce. Dans l’immédiat, il s’agit surtout d’une déclaration politique de soutien visant à rassurer les marchés. L’UE appelle la Grèce à réduire son déficit budgétaire de 4% en 2010. Athènes n’ayant pas effectué de demande d’aide financière, le conseil européen a estimé qu’il n’était pas nécessaire de lui en apporter une pour l’instant.
Des mesures ont été prises, des recommandations données afin de maintenir la stabilité dans la zone européenne. La Commission surveillera attentivement les progrès au long de l’année, appuyée par la Banque centrale européenne (BCE) s’appuyant sur les mesures du FMI. Voilà pour le volet économique.
En revanche, de l’après Copenhague, qui était pourtant au menu de cette réunion avant que la situation grecque ne s’aggrave, il n’a pas été question. Les chefs d’Etats européens ont décidément bien du mal à reprendre le flambeau de la lutte contre le changement climatique.
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