L’ozone émis en Asie vient augmenter le niveau de pollution de l’air sur la côte ouest des États-Unis. Ce phénomène a été prouvé pour la première fois par une étude de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et sous-entend que les exigences de la Loi sur l’air américaine "risquent d’être plus difficiles à atteindre", commente Treehugger. Or, "des hautes concentrations d’ozone troposphérique sont nuisibles pour la santé humaine et la productivité des écosystèmes", rappellent les chercheurs.
Morale de l’histoire ? "Ce n’est pas tant que l’Asie pollue les États-Unis", estime le site américain mais que l’ozone vient rappeler à ceux qui pensaient qu’il suffisait de déplacer la pollution que "la Terre est un système fermé". Au lieu de "pointer du doigt" certains, il vaut donc mieux "nettoyer le système entier", car "beaucoup de cette pollution venant d’Asie a été créée parce que les biens achetés aux USA sont produits là-bas", conclut-il.
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