Quelque peu effacée par la bataille scientifique et politique autour de la pêche au thon rouge, la question des quotas pour les autres espèces n’a pas été plus facile à régler lors du Conseil des ministres de l’Union Européenne. Le marathon de deux jours a finalement débouché sur des réductions parfois importantes, n’en déplaise à la France, qui "est venue avec un mandat clair, confié au ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire : s’en tenir aux avis des scientifiques", rapporte Euractiv.
Au contraire, la Commission européenne a voulu appliquer le principe de précaution en cas d’incertitude, avec comme argument supplémentaire que "les pêcheurs dépassent leurs quotas pour 30 espèces sur 35", explique le site. Résultat : une réduction générale de 10% pour les espèces concernées.
"Par ailleurs, Paris a défendu bec et ongles trois poissons qu’elle s’est fixés comme priorités : la lingue, le requin-taupe et le cabillaud. Mais la Commission a obtenu gain de cause en voyant adopter un moratoire sur la pêche au requin-taupe, dont la France est le principal pêcheur en Europe", indique-t-il.
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