Première entreprise mondiale, Wal-Mart, avec ses 1,2 million d’employés, 4000 magasins implantés dans 10 pays, impose petit à petit une "wal-martisation" des conditions d’emplois, analyse le magazine new-yorkais de débats, Political Affairs. Pour tenir l’engagement de son fondateur, Sam Walton, "Every Day Low Prices" ("Chaque jour, les prix les plus bas"), l’enseigne de grande distribution maîtrise ses dépenses au centime près. Salaires très bas : inférieurs de deux dollars à la moyenne nationale US. "Externalisation des coûts sociaux" : l’entreprise ne verse que 50% des cotisations médicales de ses employés (la moyenne américaine est de 72%). Turn-over important, qui empêche toute implantation syndicale. Enfin, discrimination sexuelle envers les femmes, qui vaut à Wal-Mart un procès monstre en Californie, au nom des 750000 employées présentes et des 850000 qui ont déjà quitté l’entreprise.
L’article de "Political Affairs"
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