Le Chili, où 1200000 personnes vivent dans l’extrême pauvreté, s’est lancé depuis plusieurs années dans une politique de privatisations que dénonce l’un des rédacteurs d’ADITAL, agence de presse latino-américaine. En 1973 après son coup d’Etat, Pinochet avait privatisé 400 grandes entreprises. Aujourd’hui, c’est l’Entreprise d’Ouvrages Sanitaires qui a été vendue à des entrepreneurs espagnols, entraînant une hausse des prix des services d’eau potable. Quatre avenues importantes de Santiago ont aussi été vendues aux enchères à des compagnies privées qui y perçoivent désormais un péage. Enfin, la construction et la gestion des prisons a été confiée à des firmes privées. A leur charge l’alimentation, la santé, l’hygiène, mais aussi la réhabilitation des inculpés.
L’article d’ADITAL traduit par RISAL
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