Qui fait quoi ? quand ? où ? comment ? avec quels moyens ? Ce sont les questions sur lesquelles ont planché le groupe de travail N°5. Il est parti de l’axiome qu’il n’existe pas de politique menée à son terme sans un cadre d’action prédéfini. En résumé : l’efficacité passe par l’organisation. Les membres du groupe emmenés par Nicole Notat ont donc réfléchi aux réformes institutionnelles à entreprendre pour qu’une réelle politique environnementale puisse être appliquée. Quatre grands objectifs ont été définis : la reconnaissance des partenaires environnementaux, une stratégie nationale de développement durable validée par le Parlement, des décisions publiques, une gouvernance d’entreprises.
Les mesures proposées :
Renforcer le dialogue environnemental, notamment par la reconnaissance des acteurs de la protection de l’environnement
Saisir la Commission sur la réforme des institutions pour la réforme du Conseil économique et social et sur la participation des partenaires environnementaux
Faire valider une stratégie nationale (SNDD) par le Parlement, pour assurer la gouvernance et la cohérence de toutes les politiques vis à vis du développement durable
Créer des commissions parlementaires de l’environnement et du développement durable
Développer la démarche de débat public
Associer à chaque projet de loi une étude d’impact préalable sur le développement durable
Les institutions, ce n’est pas la tasse de thé de l’internaute. Le thème "démocratie et gouvernance" recueille le moins de contributions. Des propositions sont formulées, mais de toutes évidences elles ne suscitent pas le clavardage éffréné.
Dé-cen-tra-li-sa-tion, voilà la clé d’une vraie politique de développement durable selon Vincent Mercier. Il s’appuie sur l’exemple de nos voisins européens : "Il suffit encore une fois de regarder juste à côté : Allemagne, Autriche et même Italie pour voir de meilleures politiques de développement grâce en partie à l’autonomie des régions."
On connaissait la journée de solidarité, Marc Zischka, formateur en développement durable, propose la 36e heure de travail dédiée au DD. "Ce temps supplémentaire serait dédié à l’acquisition de connaissances sur l’environnement, le développement durable, puis à la conduite de projets utiles à l’entreprise, bénéfiques pour ses parties prenantes, explique-t-il. Cette heure de travail serait un investissement co-financé par l’entreprise, le salarié et les organismes publics, car tous seront bénéficiaires à terme du travail supplémentaire accompli dans une direction visant la soutenabilité de la société." Pour conclure, il ajoute qu’une heure par semaine c’est peu au regard du travail à accomplir.
Et toi, qu’est-ce que t’en dis ?
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