Dans la famille des bâtiments les plus polluants, j’appelle Buckingham Palace. La résidence royale londonienne a terminé en queue d’une récente étude visant à établir l’efficience énergétique de 170 grands ensembles de la capitale. Le sondage a été établi par l’agence de presse Green Wire avec l’aide du matériel et des experts de Navitron, une compagnie spécialisée dans les énergies renouvelables. Durant une nuit froide de février, l’équipe a fait le tour de la ville, caméras au point, et traqué les fuites d’air chaud sous les fenêtres, entre les failles murales, sous les toits.
Résultat : douze bâtiments pointent sérieusement dans le rouge... thermique. Parmi eux, le département gouvernemental pour l’énergie et le changement climatique (2e plus mauvais élève), le ministère de la Défense (3e), le Parlement (7e) ou encore le QG des services secrets du pays (10e). Mais c’est la résidence de la Reine qui a remporté le concours haut la main, avec un score de 0 sur 10 sur l’échelle de l’économie énergétique. Le bâtiment construit en 1820 et qui abrite 600 pièces est plus « efficace à chauffer l’air extérieur que l’intérieur », a même noté un expert de l’étude.
En 2008, la maison royale a dépensé 5,9 millions de livres (6,4 millions d’euros) pour l’entretien de son palais londonien, dont 2,2 millions (2,4 millions d’euros) en factures en tout genre.
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