La nature est superbe.

Paysages exceptionnels, couleurs magiques, émotions intenses, moments uniques… Voici ce que Dame Nature offre à tous ceux qui prennent le temps de l’observer. Il est donc naturel pour certains de souhaiter l’immortaliser grâce à de superbes photographies de vie sauvage  !

Le véritable photographe animalier professionnel a suivi des études spécifiques, puis a appris sur le terrain à parfaire son art et à répondre aux exigences de ses employeurs.

Le photographe animalier amateur est de son côté un passionné de nature, qui apprend sur le tas et partage ses images avec ses proches ou les diffuse sur les réseaux sociaux.

Quel que soit votre objectif en photographiant la vie sauvage, voici quelques conseils bien utiles.

Toutes les pratiques «  à la mode  » connaissent des dérives et des abus… Ainsi, il est nécessaire de connaître l’éthique de la photographie animalière avant de se lancer, pour ne pas commettre d’impair :

* Respecter l’environnement : cela implique de ne pas laisser de déchets (évidemment…), mais aussi de ne pas piétiner les plantes, couper une branche «  qui gêne  », ou déranger les animaux.

* Éviter la mise en scène : non, cela n’est pas mignon de photographier un animal «  jouant  » avec un objet humain (de la canette à la peluche…). Cela n’a rien de naturel, et a un impact négatif sur la nature.

* Savoir rester à sa place : éviter de trop s’approcher des animaux, ne pas les poursuivre, les laisser en paix après les avoir photographiés… autant de pratiques qui permettent à la vie sauvage d’être tranquille.

* Ne pas attirer les animaux : nourriture, sons, lumières… autant de moyens que les photographes animaliers peu scrupuleux utilisent pour «  faire de beaux clichés  ». Cela dérange les animaux et peut leur donner de mauvaises habitudes.

* Ne jamais cueillir les plantes : c’est toute la différence entre la photographie de vie sauvage et la nature morte  ! Un beau cliché d’une marguerite dans un champ vaut mille photos de bouquet de fleurs dans un vase…

On ne photographie bien que ce que l’on connait bien. Pour prendre de superbes photos de vie sauvage, vous devrez apprendre les habitudes des animaux, les cycles de vie des plantes, passer du temps sur le terrain…

Tous ces efforts sont nécessaires pour réussir à capturer ces moments magiques que nous offre la nature : une marmotte se réveillant après de longs mois d’hiver, un crocus s’ouvrant aux rayons du soleil, un renard nourrissant ses petits, une goutte de rosée sur un brin de muguet…

D’ailleurs, la plupart des photographes de vie sauvage se spécialisent : animaux de montagne, fleurs des champs…

Prendre cette superbe photo de brame du cerf au soleil couchant vous a demandé des heures de préparation et de travail… Pensez-vous vraiment que le cloud et les réseaux sociaux soient le meilleur moyen de la conserver et la partager  ?

Un photographe animalier, amateur ou professionnel, doit conserver ses clichés sur papier. Vous pouvez créer un livre photo luxe unique avec vos plus belles images, ou avoir différents albums photos classés par thématique : les deux solutions sont satisfaisantes.

L’important est d’offrir à vos photos un support de qualité, et de ne pas les laisser «  dépérir  » dans le monde virtuel. C’est toute la différence entre la photographie animalière, et les «  selfies  » pris en soirée…

Tout photographe sait à quel point il est important d’attendre le bon moment, mais seul le photographe animalier sait vraiment ce que cela signifie «  être patient  » :

* Le photographe de paysage peut se laisser distraire jusqu’à l’apparition de la bonne lumière

* Le photographe de portrait peut demander à ses modèles de prendre la pose

* Le photographe d’architecture peut reprendre la même photo plusieurs fois

Mais, quand on photographie la vie sauvage, il est nécessaire de patienter jusqu’à ce que le sujet apparaisse, et être prêt à tout moment pour saisir l’instant juste.

Il est probable que vous rentrerez épuisé — (e) de vos premières sessions de photographie animalière, en vous demandant pourquoi cela fatigue autant de prendre une photo de canard en plein vol  !

Trop souvent, le photographe de vie sauvage ne se concentre que sur les animaux, et le photographe animalier ne pense qu’aux animaux sauvages… Pourtant, il existe de nombreux sujets à immortaliser :

* La flore est tout aussi intéressante que la faune. Et en plus, elle bouge moins  !

* Les animaux domestiques sont un sujet fascinant. D’ailleurs, la photographie de chiens et de chats est un domaine à part entière.

* Les mammifères et les oiseaux ne sont pas les seuls animaux sauvages. Reptiles, amphibiens, insectes… offrent de nombreuses possibilités au photographe animalier original.

Quoiqu’il en soit, une chose est certaine : en donnant libre cours à votre passion pour la photographie animalière, vous aurez l’opportunité de passer du temps en plein milieu de la nature, à admirer la beauté de notre planète… Au final, c’est bien cela le plus important, non  ?