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7-12-2007

Bali : Bruxelles, le prédicateur vert

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L'Union européenne veut être la première de la classe verte. A la conférence des Nations unies sur le climat de Bali, ses négociateurs plaident pour des objectifs ambitieux de réduction des émissions de CO2.
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Bali balise. Car les négociations pour l’après-Kyoto se sont engagées très timidement cette semaine. Politesse oblige, Etats-Unis, Canada et Japon, hostiles à des objectifs serrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre, laissent aux pays émergents (Chine, Inde) le soin de s’engager en premier. "Après vous, j’insiste." L’Europe, elle, ne veut pas manquer le rendez-vous décisif de Bali. Pour le commissaire chargé de l’Environnement, Stravos Dimas : "L’objectif du futur accord doit être de limiter le réchauffement de la planète à 2 °C au-dessus des températures de l’ère préindustrielle, afin d’éviter les effets les plus catastrophiques du changement climatique." Bruxelles compte bien être à l’avant-garde de la révolution verte et se pose comme un modèle pour les autres nations. Les négociateurs européens ont ainsi proposé un planning ambitieux pour les pays développés : une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 30 % d’ici à 2020, 60% à 80% d’ici à 2050 par rapport au niveau de 1990.

Le zèle de Bruxelles

Pourtant, jusqu’à présent, son bulletin écologique de l’Europe n’est pas fameux. Difficile de tenir les objectifs de Kyoto. Alors qu’il faudrait atteindre les 8% de réduction des gaz à effet de serre en 2012, on n’en est qu’à 2% seulement en 2005. Plusieurs Etats sont en retard sur le programme, comme l’Espagne, le Danemark et l’Italie. Tandis que les nouveaux entrants préféreraient concentrer leurs efforts sur leur développement économique. Mais Stravos Dimas reste optimiste. Selon des estimations publiées par la Commission en novembre, Bruxelles pense atteindre 7,4% dès 2010 et même 11,4% en 2012. A la condition sine qua none qu’un sérieux coup de frein soit donné à la pollution automobile et que les transports aériens soient intégrés dans le marché des permis d’émissions de CO2. Reste que patronat et les milieux d’affaires affichent leur méfiance. Leur crainte ? Que le zèle de Bruxelles n’entame leur compétitivité face à des régions du monde moins soucieuses de limiter leurs émissions. Contre le dumping environnemental, Paris propose donc une arme mise au point au Grenelle de l’environnement : la taxe sur les produits importés en provenance de pays non engagés dans la lutte contre l’effet de serre.
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