Samedi 19h30 Sous un tonnerre d’applaudissements, l’accord de Paris est finalement adopté. Le président de la COP Laurent Fabius, très ému, tombe dans les bras de la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) Christiana Figueres.
Samedi 18h30 Déjà une heure de retard pour la dernière séance plénière. Les délégués sont là, mais le président de la COP21, Laurent Fabius, s’est eclipsé pour d’ultimes discussions quelques minutes après avoir fait son entrée.
Samedi 17h00 Alors que la version « finale » du texte a été présentée par le président de la COP21, Laurent Fabius, à la mi-journée, les derniers ajustements semblent prendre plus de temps que prévu. Initialement prévue à 15 heures, la session est finalement repoussée à 17 heures 30.
Samedi 16h00 - Réactions d’experts
Jennifer Morgan, directrice chargée de programme climat et énergie au World Resources Institute (WRI) : « S’ils adoptent le texte en l’état, les pays s’uniront autour d’un accord historique qui marquera un tournant dans la crise climatique. »
Monica Araya, ancienne négociatrice et membre de la délégation du Costa Rica : « Cet accord marque le commencement d’une ère nouvelle, dans laquelle nous trouverons plein de concrétisations d’actions pour le climat. Dans les pays développés et dans les pays en voie de développement, parce que c’est dans l’intérêt de tous. Il ne s’agit plus de savoir qui agit et qui n’agit pas, mais de mesurer la capacité du monde à agir en mode collectif. »
Samedi 14h45 - Réactions des ONG
Célia Gautier - Réseau Action Climat : « Si ce texte est adopté, il sera un point de départ indispensable pour répondre au péril climatique, mais insuffisant pour l’enrayer. (…) Le mode d’emploi proposé reste vague et le calendrier repousse les efforts à plus tard. Si les gouvernements ne vont pas plus loin que ce qui sera décidé à la COP21, c’est certain que nous nous dirigeons tout droit dans le mur. »
Jean-François Julliard - Greenpeace (France) : « Il y a des avancées, mais on aurait pu aller beaucoup plus loin, beaucoup plus vite. (…) C’est un point de départ. »
Armelle Le Comte - Oxfam (France) : « C’est un texte très décevant par rapport à la dernière mouture : il reconnaît que plus d’argent est nécessaire pour aider les plus pauvres à faire face au changement climatique, mais ne donne aucune garantie sur le long terme. Il n’est pas sûr que ces financements continuent à croître ! »
Samedi 14h15 Réaction de Bill McKibben, cofondateur de 350.org : « Tous les gouvernements semblent reconnaître que l’ère des énergies fossiles doit finir et finir rapidement. Mais le pouvoir de l’industrie des énergies fossiles se fait sentir dans le texte, qui fait durer la transition si longtemps que des dommages climatiques sans fin se produiront. Puisque le rythme est désormais la question cruciale, nous, les militants, devons redoubler nos efforts pour affaiblir cette industrie Ça n’a pas sauvé la planète, mais cela a peut-être sauvé nos chances de sauver la planète. »
Samedi 14h10 Réaction de Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International : « La roue de l’action pour le climat tourne lentement, mais à Paris, elle a tourné. (…) Ce texte d’accord met l’industrie des énergies fossiles du mauvais côté de l’Histoire. »
Samedi 14h00 Le texte de proposition d’accord final est désormais public et tout le monde (parties, observateurs, journalistes décrypte les différents articles. Le texte fait 31 pages. Les ministres et chefs de délégation se réuniront à 15h45 afin d’adopter/ou pas le texte.
Samedi 12h00 Discours de François Hollande, président de la République française : Ce texte sera, si vous en décidez, le premier accord universel de l’histoire des négociations climatiques. (...) L’accord ne sera parfait pour personne si chacun le lit à la lumière de ses propres intérêts. (...) Face aux changements climatiques, nos destins sont liés. (...) Nous ne serons pas jugés sur un mot mais sur un acte, pas sur un mois mais sur un siècle. (...) Le 12 décembre 2015 peut être un message de vie, et je serai personnellement heureux, presque soulagé, même fier qu’il soit lancé depuis Paris ce message-là. (...) La France vous conjure d’adopter une accord universel sur le climat. (...) Vous avez l’occasion de changer le monde, saisissez-la ! (...) Vive la planète, vive l’humanité, vive la vie ! »
Samedi 11h45 Discours de Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU. : « Je suis impatient de me joindre à vous plus tard aujourd’hui pour célébrer un accord qui va nous offrir un monde sûr, prospère, paisible, sur une planète sur laquelle il fera bon vivre. »
Samedi 11h30 Discours de Laurent Fabius, président de la COP : « Ce texte, celui que nous avons bâti ensemble, le nôtre donc, constitue le meilleur équilibre possible, un équilibre à la fois puissant et délicat qui permettra à chaque délégation, à chaque groupe de pays, de rentrer chez soi la tête haute et avec des acquis importants. (...) Au-delà des strictes questions climatiques, cet accord va servir les grandes causes que sont la sécurité et la production alimentaires, la santé publique, la lutte contre la pauvreté, les droits essentiels et en fin de compte la paix. (...) Personne ici ne veut de la répétition de Copenhague. D’un Copenhague qui serait sans doute beaucoup plus polissé, mais qui serait finalement beaucoup plus destructeur. (...) Le succès est à portée de toutes nos mains réunies. Vous allez, dans cette salle, décider d’un accord historique. Lemonde retient son souffle et il compte sur nous tous. »
Samedi 8h30 « Après cette dernière nuit de négociations, le président doit se rendre en fin de matinée au Bourget où il pourrait intervenir devant la séance plénière des parties où sera présenté l’accord », a annoncé l’Elysée.
Samedi 07h00 « Nous avons un texte à présenter », a annoncé la présidence française de la COP21 dans la nuit. La présentation, initialement prévue à 9h, a été repoussée à 11h30 en raison de « délais techniques incompressibles d’édition et de traduction ».
Vendredi 21h La présidence française a annoncé ce vendredi qu’une nouvelle version du texte serait présentée samedi matin 9h (à confirmer) pour « une signature de l’accord à 14h ». La nuit a été très longue en négociations. Les points de blocage - différenciation, financements et ambition - restent identiques à ceux de la veille. « Nous préférons nous donner le temps de consulter les délégations tout au long de la journée de vendredi, avant de présenter le texte final en vue d’une adoption directe en séance plénière », a précisé la présidence de la COP21 vendredi matin.
Le président de la Conférence Laurent Fabius a affirmé ce vendredi midi dans un point presse « Je serai en mesure, demain matin 9 heures, de présenter à l’ensemble des parties un texte qui, j’en suis sûr, sera approuvé et sera un grand pas en avant pour l’ensemble de l’humanité ». Avant de conclure, « Nous sommes presque au bout du chemin, je suis optimiste »
Cet article sera remis à jour régulièrement.
Jeudi 21h « Nous sommes extrêmement proche du terme, et il nous faut désormais accomplir les derniers mètres pour aboutir à un accord universel, juste, ambitieux, juridiquement contraignant et durable. Nous le devons et nous le pouvons », a annoncé le président de la COP21, Laurent Fabius ce jeudi soir à 21h depuis la salle Loire au Bourget. Le chef de la diplomatie française a ensuite laissé deux heures aux négociateurs pour étudier la dernière version du texte avant de reprendre les discussions qui devraient durer toute la nuit. Toujours selon Laurent Fabius, trois points cruciaux, qui bloquent depuis le début les négociations devraient alimenter les discussions au cours de la nuit : « la différenciation, les financements et l’ambition ».
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Précédemment au cours de cette COP21
Après une nuit de travail et d’échanges – les lumières se sont éteintes ce jeudi matin à 5 heures 30 –, les négociateurs de la conférence sur le climat du Bourget ont repris les discussions. De nombreux points cependant restent à trancher pour réussir à arracher l’accord tant convoité : 1,5 ou 2 degrés de réchauffement ? Quels mécanismes précis de financement du développement des pays du Sud ? Quelles règles de différenciation entre les engagements climatiques des pays les plus riches et les plus pauvres ? Les questions et les options sont encore très nombreuses. Retrouvez ci-dessous – et jusqu’à vendredi soir – les avancées des discussions.Cet article sera remis à jour régulièrement.
Jeudi 21 heures Une nouvelle version du texte est attendue. L’heure de remise de la dernière version ne cesse de se décaler. 15h, puis 17h, puis 19h et maintenant... 21h. La négociation dure...
Mercredi Laurent Fabius, président de la COP, s’était félicité que le nouveau brouillon présenté soit passé de « 29 pages à 43 », et que « par rapport à la version antérieure », il y ait « une réduction des trois quarts du nombre des points entre crochets ». « C’est nettement mieux, avait conclu le chef de la diplomatie française, mais c’est encore trop ».
Plusieurs ONG du Réseau Action Climat avaient en revanche manifesté leur « profonde inquiétude » face à la quantité d’options encore ouvertes à l’intérieur du texte et le risque, selon Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace, d’aboutir à un « accord au rabais ».
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