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29-04-2009

Guim ou la bicyclette verte

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Guim ou la bicyclette verte
 
Le 21 mai, Guim Valls Teruel, 33 ans, s’élancera du stade olympique de Pékin pour un tour du monde à vélo électrique qui l’amènera à Londres en 2012. Rencontre avec le personnage.
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Quand Guim raconte son histoire, il en parle comme s’il avait été touché par une sorte de grâce, même si cette grâce n’a rien d’une intervention divine. "C’était le dernier jour des Jeux olympiques, j’allais assister à la finale de basket-ball Espagne/États-Unis",se souvient-il. "Quand je me suis levé, je me suis tout de suite dit qu’il fallait que je fasse le tour du monde, et que je le fasse avec un vélo électrique. Ce jour-là, ça ne faisait absolument aucun doute dans ma tête." De là s’ensuit une semaine de nuits blanches, pendant lesquelles ce Barcelonais d’origine, ancien directeur commercial à Pékin, travaille inlassablement à son projet. "A la fin de la semaine, j’avais déjà préparé les trois quarts de mon projet, j’étais surexcité". Deux mois plus tard, Guim quitte son travail pour se consacrer à 100% à la réalisation de son tour du monde. L’idée est bien partie pour occuper les trois prochaines années de sa vie. Au programme de l’aventure, plus de 80 000 km en solitaire, sur trois ans, avec une arrivée prévue en août 2012, pour le lancement des JO de Londres.

Par-delà l’exploit sportif, il s’agit aussi, et surtout, de promouvoir des solutions de transport alternatives. "Je n’ai pas la prétention de vouloir changer le monde", se défend Guim, "mais je veux au moins essayer de promouvoir l’utilisation de transports alternatifs à la voiture." Au guidon d’un vélo électrique équipé de batteries Lithium-Ion d’une autonomie de 70km, rechargeables en 8h via des panneaux solaires installés sur une petite remorque, Guim tentera donc d’éveiller les consciences. Son emploi du temps de ces derniers mois a consisté essentiellement en la recherche de sponsors, "travail épuisant quand on n’est pas connu", selon lui. Malgré la difficulté de l’exercice, Guim finit par récolter l’équivalent du tiers de son budget prévisionnel, dont une bicyclette du fabricant britannique Wisper Bikes. "Il me manque encore les deux tiers, mais j’ai déjà l’essentiel du matériel et des vêtements, qui seront remplacés en cas de problème." Guim a aussi eu le temps de faire un saut de deux mois à Montpellier pour prendre des cours de français, donner quelques conférences préparatoires et réaliser le design de son propre tee shirt, en vente sur son site.

On the road

En trois ans, son voyage l’emmènera du Japon au Brésil en passant par l’Inde et la Russie, autant dire de nombreux coups de pédale en prévision, mais pas seulement. "Je ne vais pas rien faire durant tout ce temps, comme s’en inquiètent souvent les journalistes chinois que je rencontre", s’amuse-t-il. "Je vais aussi réaliser des vidéos en vue d’un documentaire, tenir un blog, prendre des photos et écrire des articles pour la presse parce que j’ai toujours rêvé d’être reporter. Et puis j’ai envie de savoir comment les gens de chaque pays vont réagir en me voyant arriver à vélo électrique. En Chine par exemple, les gens pensent que ce type de vélo est universel et ils ont du mal à croire que les Européens n’ont quasiment pas ce mode de transport." Le dernier objectif est un travail d’enquête : il consistera à étudier les politiques de transports alternatifs selon les pays traversés.

Le long de son périple, l’agence Ogilvy tentera de le faire connaitre des médias locaux. "Ce sera sans doute le meilleur moyen pour moi de rentrer en contact avec les autorités locales. Beaucoup des pays que je vais traverser sont envahis par le tourisme et commencent seulement à prendre conscience de la nécessité de préserver leur environnement." Pour se préparer physiquement, Guim emprunte tous les jours le 2nd périphérique de Pékin avant de faire quelques séances en salle de gym. "Je ne suis pas spécialement un grand sportif. De toute façon il ne s’agit pas de participer à une compétition comme le Tour de France, j’irai à mon rythme. Je sais que le plus dur sera le mental, d’arriver à être nomade pendant trois ans, au milieu de nulle part". Si l’aventure se concrétise telle que présentée sur le papier, ce sera la 1ère expérience de ce type dans le monde.

Sources de cet article

Le site de Guim Valls Teruel.

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