« Si la réponse à la crise est une priorité du gouvernement, alors pourquoi faut-il tant de temps pour entrer dans le concret ? »
Nicolas Hulot râle haut et fort. Le rapport d’étape de sa Fondation pour la nature et l’homme reproche les retards pris dans les 273 engagements du Grenelle de l’environnement. Prévus au départ pour être discutés en juin au Parlement, ils seront finalement repoussés à l’automne.
Plus grave : le passage à la trappe de « certaines des mesures les plus structurantes [qui] ont été affaiblies ou ont disparu de la loi ». L’étude sur la taxe carbone attendra par exemple le mois de décembre, et la question du financement n’a toujours pas été réglée.
L’animateur d’Ushuaïa Nature réclame le respect du calendrier, pour que l’ensemble des textes soit adopté avant la fin de l’année. Ce serait, selon lui, « un signal positif à nos partenaires européens, à la veille de la présidence française de l’Union Européenne », le 1er juillet 2008.
(Crédit photo : La tribune de Michel Edouard Leclerc)
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