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crise2Terre

Par ThierryChoze*
28-02-2015

Paris 2015 : une nouvelle approche du changement climatique ?

Paris 2015 : une nouvelle approche du changement climatique ?
(diplomatie.gouv.fr)
Toutefois, aujourd’hui les choses ont changé et le directeur du groupe CM-CIC Christophe Mazurier estime que la conférence de Brisbane marque une réelle avancée.

Comme Amy Dahan et Christophe Mazurier, Bjorn Lomborg, le directeur du Copenhagen Consensus Center, est assez critique sur la situation présente tout en affirmant qu’une amélioration est possible…

La directrice de recherche du CNRS, Amy Dahan, a rédigé une chronique intitulée, Climat : ne remplaçons pas les anciennes illusions par de nouvelles, à l’approche de la conférence sur le climat à Paris. Dans son texte, cosigné par le post doctorant Stefan Aykut, elle revient sur les causes des blocages rencontrés lors des dernières réunions des Nations Unies. Elle explique notamment que la conception apolitique du changement climatique s’est progressivement installée dans le cadre du multilatéralisme onusien. Aujourd’hui en revanche, « la mise en avant des "contributions nationales" pour déterminer les efforts de réduction des émissions signe la disparition (en fait de longue date) de cette idée ».

Une évolution qui déplaira peut-être aux éternels internationalistes, mais qui conforte indiscutablement les thuriféraires du principe de souveraineté. En ce qui concerne l’efficacité de la méthode, la coopération de nations libres semble plus performante que la régulation par une quelconque autorité supranationale. En effet, le banquier, Christophe Mazurier atteste que le sommet du G20 a permis de nombreuses avancées, tant sur des questions climatiques qu’économiques… Selon lui, le sommet de Brisbane a « acté la préparation d’un protocole mondial sur le climat (qui sera signé à Paris), mais également un plan de financement des actions de lutte contre le réchauffement climatique, en mentionnant explicitement le fond vert de l’ONU ».

Face aux difficultés, les deux premières puissances mondiales que sont la Chine et les Etats-Unis ont effectivement réussi à s’entendre en dépit de leurs divergences d’intérêts. Loin des discours convenus, le directeur du Copenhagen Consensus Center, Bjorn Lomborg considère que la priorité consiste à « investir dans la recherche et développement et soutenir la croissance dans les pays pauvres », plutôt que « d’alarmer les opinions publiques » ou « subventionner massivement l’énergie solaire et éolienne, à l’impact marginal ». Pour le chercheur danois, « une approche unilatérale axée sur les cas les plus extrêmes ne constitue pas une bonne base pour des politiques saines ».

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