Nul besoin d’attendre des mois pour obtenir le passeport vert. Cette démarche articulée autour d’un site internet est, en réalité, une campagne « éco-touristique ». Sa principale mission : rendre compte de l’impact environnemental de nos vacances. Le passeport vert dresse ainsi une liste de recommandations. Choisir des fournisseurs de services responsables, réduire sa consommation d’énergie sur la route ou à l’hôtel, font partie des conseils de ce guide vert. Tous les aspects du voyage y sont abordés : aussi bien avant de partir, qu’au retour à la maison.
Des milliards de touristes
« Le tourisme, la plus grande industrie du monde est en plein essor. D’ici à 2020, le nombre d’arrivées internationales aériennes et maritimes, pourrait atteindre 1,6 milliards par an. », rappelle Achim Steiner, sous-secrétaire général des Nations unies et directeur exécutif du PNUE, sur le site de l’organisation. Cette expansion offre des perspectives économiques juteuses à l’échelle mondiale. Or le développement touristique implique également une hausse de la demande en énergie, en eau et en ressources naturelles. Pour ces différentes raisons, le passeport vert veut pousser les vacanciers à adopter un comportement de consommateur responsable.« Les gouvernements ont un rôle important à jouer, mais il en va de même pour les individus et les familles pendant qu’ils planifient leurs vacances », précise Achim Steiner. Le PNUE est actif à différents niveaux. Parallèlement au Passeport vert, il a également pour vocation de renforcer les institutions nationales et internationales afin d’assurer une gestion avisée de l’environnement.
Crédit photo : Photo-libre.fr
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