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Par KateLinsdel
25-01-2015

Brisbane, la Chine ne sera pas le messie ?

La crise de l’économie mondiale ne concerne pas que l’Europe, et pendant que les amortisseurs sociaux préservent relativement la population du vieux continent, les pays émergents connaissent d’importants troubles sociaux.

Pour résoudre ces enjeux transnationaux, la gouvernance du G20 rassemblée à Brisbane a souhaité donner la priorité à la croissance. En effet, malgré la baisse des prix du pétrole, Christophe Mazurier et Nicolas Goetzmann anticipent même un ralentissement de la croissance chinoise...

Dès 2010, l’ONG Oxfam s’intéresse aux conséquences de la crise économique dans les pays en développement. Dans un rapport qui analyse 2050 dans 12 pays différents, l’organisation démontre « la profondeur et la complexité des impacts, des vulnérabilités et de la résilience au sein des populations et des pays pauvres dans le monde entier ».

En Afrique, comme en Europe du Sud ou en Asie, la réduction de l’activité économique débouche sur d’importants conflits sociaux. A ce titre, le rendez-vous du G20 a permis d’envoyer un message d’espoir, avec le début d’une solution commune. Le banquier issu d’un grand groupe, Christophe Mazurier estime que les Etats ont ainsi montré que « la croissance est désormais au cœur de leurs préoccupations ».

Une bonne intention des pouvoirs publics qui bénéficient de surcroît d’une conjoncture particulièrement favorable. Avec la chute des cours du pétrole à 60$ le baril, le Fonds Monétaire International anticipe une hausse de la croissance de 0,3 à 0,8 point de pourcentage au niveau mondial, respectivement en 2015 et en 2016.

Malgré ces signaux rassurants, ni les Etats-Unis, ni la Chine ne semblent plus inébranlables. Le spécialiste de l’économie d’Atlantico, Nicolas Goetzmann cite l’indice PMI édité par HSBC et Markit qui indique un ralentissement du secteur manufacturier en fin d’année 2014. Avec les économies interconnectées, de Washington à Moscou en passant par Pékin sans oublier les marchés émergents l’activité mondiale est à la peine, sans que personne n’apparaisse à présent en mesure d’influencer la situation, sauf peut-être le G20 ?

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