Selon le document du Ministère du développement durable, « en 2012, sur un total de 259,4 Mtep de consommation d’énergie primaire, 8,8 % sont issus de sources renouvelables. Les énergies renouvelables représentent ainsi la quatrième source d’énergie dans la consommation d’énergie primaire, après l’électricité primaire non renouvelable, les produits pétroliers et le gaz ». Ainsi malgré l’objectif affiché d’accomplir la transition énergétique, on est obligé de constater que le système énergétique repose encore largement sur les énergies traditionnelles.

Pourtant, au niveau européen, les engagements sur le climat se font de plus en plus exigeants. Au point qu’en entamant le dernier conseil européen Angela Merkel déclarait : « je ne peux pas encore dire s’il y aura un résultat, les négociations sont difficiles ». Finalement, le site actu environnement rappelle que l’UE s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) « d’au moins 40% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990 » et que pour « la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique de l’UE à l’horizon 2030, l’UE se fixe un objectif d’"au moins 27% ».

La France qui accueillera en 2015 le sommet mondial souhaite jouer un rôle moteur sur ces questions. Pour cela, elle compte manifestement s’appuyer sur le développement de l’énergie éolienne. En effet, au cours des dernières semaines elle a multiplié les annonces pour ce secteur. Cette volonté s’est traduite par plusieurs annonces concrètes. D’abord, elle a donné l’autorisation administrative nécessaire àla construction du parc du « Mont des 4 faux », soit 52 nouvelles éoliennes en Champagne Ardenne ; il s’agira du plus important site du pays au regard de la puissance installée. Seulement quelques jours après, c’est EDF qui a officialisé la mise en service de deux nouveaux parcs dans la région Nord-Pas-de-Calais…