Poussés par le patriotisme, l’attrait de salaires à six chiffres ou la volonté d’aider les Irakiens au quotidien, les dizaines de milliers de civils américains qui travaillent en Irak déchantent. Ces dernières semaines, raconte le New York Times, les menaces de meurtres et d’enlèvements font planer sur les tâches quotidiennes un danger permanent. Routiers, ouvriers ou ingénieurs ont accepté ces contrats afin de payer les études de leurs enfants ou de faire construire une maison aux Etats-Unis. Mais aujourd’hui, les risques encourus pèsent plus lourd dans la balance que la promesse des dollars. Le chaos qui règne en Irak surprend même les vieux briscards, coutumiers des projets de reconstruction et de développement. Du côté des entreprises américaines, le coût des chantiers en Irak ne cesse d’augmenter, faisant grimper les dépenses de reconstruction du pays. Les tarifs des assurances pour mort accidentelle ont grimpé de 30%. Les entreprises trouvent cependant toujours des employés prêts à partir. Pour certains ingénieurs, un salaire de 350.000 dollars par an le vaut bien.
The New York Times (en anglais, enregistrement requis)
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