Directeur de Terra 21 [1], un cabinet nantais de conseil en développement durable qu’il a cofondé en 2008, Hervé Fournier accompagne "la mise en oeuvre de la responsabilité sociale des entreprises".
"Le bilan s’étend sur trois mois, avec au moins huit jours passés à coacher l’équipe sur place", précise-t-il. Il faut d’abord évaluer, à tous les postes, les ressources et l’énergie consommées, les polluants émis, avant de proposer une stratégie assistée de réduction de l’impact environnemental.
Un marché déjà saturé
Pas de danger de tourner en rond pour celui qui a "parfois huit ou dix missions en cours". Imprimerie, syndicat de collecte des déchets : toutes sortes d’entreprises y passent.
"Des boîtes nous demandent des évaluations pour intégrer un marché qui exige cette transparence. Même un géant industriel comme Wal-Mart s’engage à être plus propre, pour parer à l’éventuelle instauration d’une taxe carbone", explique Hervé qui souhaiterait que chaque corps de métier se "décarbonise".
Pour lui, il s’agit de "réinventer les modes de travail et actionner un puissant levier d’innovation." Seule ombre au tableau : avec plus de 4.000 prestataires habilités par l’Ademe, le marché du bilan carbone est déjà saturé.
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