La tonne de carbone ne vaut plus un kopeck (1). Normal, le marché du carbone ne fonctionne qu’en période de croissance. La récession mondiale a fait chuter de 20 % la production des industries lourdes sous quota qui ont donc moins besoin de faire d’efforts – technologiques – ou d’acheter des crédits d’émission.
Certains préféreraient une taxe carbone plutôt que ce marché imparfait. D’autres, comme les Entreprises pour l’environnement (2), se sont prononcés pour « une contrainte carbone forte et croissante sur l’ensemble des acteurs, industriels et consommateurs, dans tous les pays. Cette contrainte pourrait être économique (marchés de quotas, taxes, incitations fiscales, etc.) ou réglementaire (normes, standards, etc.), notamment vis-à-vis des véhicules ou des bâtiments ».
(1) Elle tournait autour de 9 euros en février contre 25 en novembre 2008.
(2) Antenne française du World Business Council for Sustainable Development
A LIRE SUR LE MEME THEME
Climat : vous n’avez encore rien vuLe compte à rebours est enclenché
La pression des fanatiques du CO2
Jean-Louis Borloo : « Soit vous faites bouger tout le monde, soit ça se terminera mal »
Rizhao, la ville du roi soleil
Un quotidien plus léger en CO2
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions