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11-05-2012

Fini de tourner en rond : optez pour le parking sharing !

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Fini de tourner en rond : optez pour le parking sharing !
(thienzieyung /flickr)
 
Mettre en relation les propriétaires de places de parking inoccupées et les conducteurs en mal d'emplacement : voilà le principe du parking sharing. Aux États-Unis, en Angleterre et même en France, on commence à co-stationner.
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Paris, un dimanche soir, à 20h. Comme tous vos voisins, vous avez eu la bonne idée de rentrer de week-end à la même heure : c’est sûr, la fin de votre paisible journée va virer à la recherche anxiogène d’une place pour garer titine. Les habitants de Baltimore et Washington D.C., aux États-Unis, ont trouvé la parade : ils ont recours à Parking Panda. Ne vous fiez pas au nom : aucun ursidé blanc et noir ne se coltinera pour vous cette ingrate mission. Mais sur ce site internet, vous pourrez dénicher LA place de parking qui, tous les matins en arrivant au travail ou le soir en rentrant chez vous, vous évitera bien des jurons.

Automobilistes et propréitaires de places s’organisent

« Je n’ai pas eu à conduire en tournant en rond pour trouver une place, je vais continuer à utiliser ce service à l’avenir », se réjouit sur le site un nouveau « panda lover », Conor. Mode d’emploi ? Vous entrez l’adresse où vous souhaitez vous garer, et le moteur de recherche vous indique les places de parking à louer dans les environs. A l’autre bout du système : des heureux propriétaires d’emplacements de voiture... qui n’en ont aucune utilité. Autant la louer ! Les prix, eux, sont dictés par la loi de l’offre et de la demande : à Baltimore, ils débutent à 5 dollars (3,90 euros) la journée sur Mulberry Street, dans un parking à ciel ouvert de 12 places et grimpent à 26 dollars (20 euros) sur Aliceanna Street, au chaud dans un parking couvert, près de l’Hotêl Marriott !

Aux États-Unis, cette pratique n’est pas une nouveauté et a le vent en poupe. La preuve avec Airbnb, le plus gros site au monde de partage de logement. Là, les propriétaires d’une chambre supplémentaire la loue aux visiteurs d’un soir ou plus, concurrençant des hôtels qui bien souvent, comme les places de parkings privées, sont hors de portée des budgets serrés. Nick Miller, père du Parking Panda, raconte quant à lui qu’il a eu l’idée de lancer sa start-up en remarquant que dans sa ville, Baltimore, les habitants louaient leurs allées ou leur garage aux supporters de foot les jours de match. Alors étudiant et appâté par cette rentrée providentielle de cash, le jeune entrepreneur a tenté l’aventure... avant d’en faire son business, lancé en avril 2011.

Un secteur porteur

Sa société prélève aujourd’hui 15 à 20% du prix payé sur chaque location journalière et possède désormais, entre Baltimore et Washington D.C, plus de 2500 emplacements répertoriés. Elle a même signé des partenariats avec Visit Baltimore, le service touristique local, ou MissionTix, un revendeur de tickets de concert, pour aider les visiteurs à réserver des places de parking lors de leur venue. Et ce secteur s’annonce porteur : la National Parking Association estime que le marché du parking aux États-Unis s’élève à 18 milliards de dollars par an, soit 14 milliards d’euros...

Question environnement et nuisances urbaines, les initiatives de parking-sharing ont aussi tout bon. La chasse à la place pour votre 4 roues, entre coup de frein et accélération énervés, coûtent en effet cher en gaz d’échappement et en encombrement : en 2005, l’universitaire américain Donald Shoup, dans son ouvrage The High Cost of Free Parking, a calculé que les voitures traquant une place de parking émettent en moyenne 30% du trafic des grandes villes, cette quête durant environ 8,1 minutes !

Qui plus est, le concept de parking sharing s’exporte, et facilement. Parking Panda compte bien migrer prochainement dans d’autres villes américaines, voire en Europe. Là, un sérieux concurrent l’attend : Park at my house, lancé en 2006 au Royaume-Uni. L’entreprise affirme avoir empoché près de 3,8 millions d’euros depuis ses premiers pas. Pour les 25 000 propriétaires de parking qui participent, l’affaire est également un bon plan. Vous avez un parking à Nottingham ? Vous pouvez gagner jusqu’à 601 dollars par an (465 euros). A Londres ? Jackpot : c’est 2 458 dollars pour vous (1900 euros). Et en France ? Le service gratuit Shared Parking, qui publie des annonces de co-stationnement, s’organise lui aussi. A votre tour.

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Une enfance en pleine nature jurassienne, des études de biologie et de géologie, l’envie de transmettre cette passion pour le monde vivant, et le monde tout court, et un goût sans limite pour les nouvelles contrées. Alice est journaliste scientifique.

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