Laurette Dubé, de l’université McGill (Canada), combat les idées reçues. « On pense que la crise alimentaire réduit l’obésité. Or ce n’est pas le cas, au contraire », explique-t-elle au site d’informations Cyberpresse. En temps de crise, les consommateurs se tournent en effet vers la nourriture bon marché, souvent moins riche en nutriments et plus grasse. « Ce qui est moins cher est justement de moindre densité nutritive.
L’écart du coût par calorie est significatif », ajoute la spécialiste. « En situation d’urgence, on croit encore que l’important est de pouvoir manger. Peu importe la valeur nutritive de la nourriture. C’est aussi ce qui expliquerait que l’aide humanitaire envoyée aux pays en crise est souvent inadéquate », ajoute Patrick Webb, de l’école des sciences de la nutrition Fiedman à Boston (Etats-Unis).
Le site de Cyberpresse
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