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Du pétrole, mais pas de légumes. Le Venezuela s’arrache les cheveux. Enfin un peu moins, depuis que son charismatique président – et ancien lieutenant colonel – Hugo Chávez a annoncé vouloir créer 100 000 microjardins à travers le pays. L’équation que le chef de l’Etat vénézuélien a voulu résoudre est la suivante : 85 % de la population de ce pays sud-américain vit en zones urbaines et seulement 5 % du produit intérieur brut est issu de l’agriculture. En 2004, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a donc proposé de développer ce qu’elle appelle les « microjardins urbains ».
Solidarité sud-sud Quatre ans après le lancement, 15 000 familles ont rejoint le programme. Organisés en coopératives et implantés dans les quartiers populaires – très nombreux dans la capitale, Caracas, plusieurs milliers de petits jardins potagers urbains approvisionnent désormais les villes. Les légumes sont contrôlés périodiquement par un laboratoire pour s’assurer qu’ils ne renferment pas de trace de pollution. Enfin dernière brique du projet, la solidarité sud-sud. De nombreux experts, en provenance notamment du Sénégal, de Colombie ou de Cuba, viennent régulièrement apporter leur aide technique. Pour que fleurissent d’autres jardins. —
VILLE RAMASSEE
Après des années d’extension des périphéries, d’artificialisation des sols et d’explosion des transports, l’heure est à la densification de l’habitat. « On pourrait imaginer qu’il soit impossible de construire en dessous d’une certaine densité, avance Alain Sallez, de l’Observatoire de la ville. Passer par exemple de 7 logements par hectare dans les zones pavillonnaires, à 35. »
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