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En quarante ans, la durée moyenne des vacances des Français s’est réduite d’une semaine. Les transports meilleur marché permettent de partir plus souvent, mais aussi moins longtemps. « Si les voyagistes indiquaient le prix des séjours par nuitée, on constaterait rapidement l’intérêt financier de partir trois semaines en Afrique plutôt que trois jours en Islande », estime Ghislain Dubois, de Tourisme Environnement Conseil.
Pour que les salariés puissent partir plus longtemps en voyage, les comptes épargne-temps pourraient se développer. Selon le ministère du Travail, seuls 53 % des salariés connaissent ce dispositif. Parmi ceux-ci, 4 sur 10 ont la possibilité de l’utiliser dans leur entreprise ou administration, et moins d’un sur 10, ont effectivement ouvert un compte. Or la remise en cause des 35 heures risque d’enterrer définitivement ce dispositif.
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