Noël : une fête riche en émissions

Le train

Un TGV émet en moyenne 3 g équivalent CO2 au km par passager. Un aller-retour entre Rennes et Grenoble (Rennes-Paris : 400 km, Paris-Grenoble : 570 km) correspond à 1 940 kilomètres parcourus en TGV soit une émission de 5,8 kg équivalent CO2 par passager (douze fois moins qu’en voiture et cent fois moins qu’en avion).

La voiture

Une petite voiture fonctionnant à l’essence émet 150 g d’équivalent CO2 par kilomètre parcouru. Un aller retour Paris-Grenoble (1 140 km) génère 171 kg d’équivalent CO2. Or si l’on estime que 78 % des 626 000 Français qui vont se rendre au ski à Noël cette année le feront par la route, soit 488 280 personnes, et qu’ils seront quatre par véhicule, 122 070 voitures prendront donc la direction de la neige cette année. Celles-ci émettront ensemble près de 20 873 tonnes d’équivalent CO2. Par personne embarquée, le bilan du voyage se chiffrera à 43 kg.

Le camion

Un camion émet 600 g d’équivalent CO2 par kilomètre parcouru. On y charge environ 6 000 volailles. En décembre 2006, les Français ont consommé 6,8 millions de dindes, 2,2 millions de chapons, 4,8 millions de canards et 51 millions de poulets. Il a donc fallu 10 800 semi-remorques pour transporter ces près de 65 millions de volatiles. Si chacun de ces camions a parcouru en moyenne 500 kilomètres, ces semi-remorques ailés ont émis 3 240 tonnes d’équivalent CO2. Dans un camion, on embarque aussi 9 600 bouteilles de champagne. Il en faut donc environ 3 150 pour transporter les 30,3 millions de bouteilles depuis les chais. Sur un parcours moyen de 500 km, ces camions emplis du liquide gazeux ont émis 945 tonnes de carbone en décembre.

L’avion

Un avion court courrier (moins de 1 000 kilomètres) émet en moyenne 296 g équivalent CO2 par kilomètre et par passager. Le 24 décembre 2006, ce sont 310 000 personnes qui ont pris l’avion (contre 287 000 en 2005) au départ des aéroports français, dont 86 840 pour un vol intérieur. Un vol intérieur Paris-Nice émet 408 kg équivalent CO2 par passager.