A priori tout va bien dans le meilleur des mondes, la Colombie. Là, l’huile de palme emploie près de 80 000 personnes et œuvre pour l’écologie en se métamorphosant chaque jour davantage en agrocarburant. Alvaro Uribe, le président du pays s’en félicite. Sauf que les paysans colombiens font figure d’exclus, raconte le quotidien britannique The Guardian. Car la soif de ce nouvel or jaune pousse les factions paramilitaires colombiennes à chasser les petits agriculteurs de leurs terres. Objectif ? Se réserver une part généreuse de ce marché fructueux et jouir de la tranquillité d’un commerce légal, contrairement à la culture de la coca. Quelques grandes compagnies en viendraient même à falsifier des baux pour réclamer les terres au nom des paramilitaires, rapporte le quotidien. Résultat : près de 800 000 personnes auraient été amenées à fuir leur lieu d’habitation en quatre ans.
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