A la Saint-Valentin, les Américaines ont plongé sans risque le nez dans leur bouquet : aux Etats-Unis, les fleurs sont garanties sans larves ni insectes. Mais à quel prix ! En Colombie, 110 000 travailleurs locaux s’empoisonnent à coup de pesticides. Selon le quotidien nord-américain en ligne The Enquirer, le grand frère américain, s’il refuse toute bestiole, ne contrôle pas, comme pour les fruits et légumes, la présence de résidus chimiques. Et les exploitants colombiens, afin de ne pas laisser filer leurs 62 % de part du marché floral américain à leurs concurrents chinois ou africains, abusent des pesticides et des fongicides. Floverde, association d’exportateurs de fleurs, traque les abus sanitaires et milite pour la conversion de ces exploitations à la culture organique. Mais bannir les pesticides risque de limiter leur clientèle : les Etats-Unis gardent leurs frontières fermées aux insectes immigrants.
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