L’ONG nord-américaine Human Rights Watch n’y va pas par quatre chemins. Selon elle, "la Libye n’est pas un pays sûr pour les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés ». Pire, le pays gouverné par le colonel Khadafi est accusé de coopérer avec l’Union européenne et plus particulièrement l’Italie pour refouler les migrants directement sur le sol africain et les empêcher de se rendre sur le Vieux Continent. L’ONG affirme que les autorités de Tripoli procèdent à des "arrestations arbitraires des étrangers sans papiers, maltraitent ces derniers pendant leur détention et les renvoient de force en Erythrée ou en Somalie où ils risquent persécution et torture". La Lybie rejette en bloc ces accusations et justifie ses interpellations et l’expulsion de 145 000 ressortissants étrangers entre 2003 et 2005 par la "nécessité de maintenir l’ordre public".
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