Vert et jaune. Le logo de BP affiche la couleur : ce géant du pétrole ne veut que du bien à notre environnement et le fait savoir depuis une dizaine d’années à grands coups de campagnes de communication. Mais de récents incidents sont venus ternir la verdeur de BP, révèle Time. En mars, 800 000 litres de pétrole brut se sont "échappés" d’un gisement en Alaska. Un grand jury fédéral s’est du coup penché sur les causes de la fuite et pourrait mettre en cause l’entreprise pour "négligences". Les mesures de sécurité de BP sont également sous surveillance depuis qu’en 2005, 15 personnes sont décédées dans l’explosion d’une raffinerie au Texas. L’entreprise avait pourtant soigné son image d’écolo. Pionnière dans la reconnaissance des risques du changement climatique, elle a réduit ses émissions de carbone "de 10 % en quinze ans et investi 8 milliards de dollars en dix ans dans les énergies renouvelables". La communication ne peut pas tout faire.
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