Une hypertension muée en hypotension, une tumeur maligne métamorphosée en non maligne, une plaie septique devenue aseptique. Rien à voir avec un miracle divin, ou une prouesse médicale. Ces bizarreries sont le résultat de quelques fautes de frappe commises dans un bureau philippin, indien ou sud-africain. La raison de ce micmac : la délocalisation par quelques hôpitaux britanniques de la rédaction des dossiers médicaux de leurs patients.
Problème, les petites mains philippines, indiennes ou sud-africaines payées en moyenne 64 centimes d’euro l’heure pour taper les notes des médecins ne possèdent pas toujours les connaissances nécessaires. Ajoutez à cela la menace qui pèse sur les emplois de milliers de secrétaires médicales et vous comprendrez pourquoi Unison, le premier syndicat britannique, veut à tout prix empêcher le Service national de santé britannique (NHS) de généraliser la pratique à tous les hôpitaux...
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