Le Japon a décidé de réagir contre la contrefaçon. Car au pays du Soleil levant, la loi en la matière diffère de celles en vigueur en Europe et aux Etats-Unis : l’importation de marchandises contrefaites est en effet autorisée, à condition que ces dernières soient réservées à un usage personnel et non vendues. Mais les abus se multiplient, notamment pour les marques de luxe comme Louis Vuitton, Chanel et Prada, explique le quotidien britannique Financial Times. Et ce commerce parallèle de maroquinerie, vêtements ou joaillerie représenterait des millions de dollars chaque année. Tokyo a donc proposé de modifier sa législation afin de respecter les droits de propriété industrielle : un texte devrait être discuté à la Diète - le Parlement - en juin et approuvé l’année prochaine. Il restera cependant difficile de contrôler les ventes d’objets contrefaits qui se sont développées sur le Net, notamment via les sites d’enchères.
L’article du Financial Times
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions