Communisme, KGB, neige et mafia. Voilà ce à quoi des Américains interrogés en 2003 associaient spontanément la Russie. Une étude menée en août 2005 montre que les marques russes les plus connues sont Kalachnikov et Molotov... Selon la revue Foreign Policy, Poutine estime que cette image désastreuse est due au lobbying de quelques oligarques de ses opposants. D’où l’idée de frapper fort, en s’appuyant sur l’agence étatique d’informations Novosti et sa chaîne de télévision Russia Today. 300 journalistes ont été embauchés, dont 70 étrangers surpayés (60 000 dollars par an). Mais ces derniers, fraîchement émoulus de l’école de journalisme, ne parlent souvent pas le russe et connaissent tout juste l’histoire de leur pays hôte. Conclusion : leur passage à Russia Today s’apparente à une année sabbatique aux frais du prince Poutine.
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