Les tests ADN disponibles sur le Net pourraient "mettre en danger l’anonymat des donneurs de sperme". C’est l’inquiétude qu’exprime, dans les pages de The Australian, un expert en génétique d’Oxford, après "l’exploit" d’un adolescent américain qui a retrouvé son père grâce au Web. Pour moins de 300 dollars, son ADN a été analysé et mis en ligne dans une banque de données. En un clic, le garçon âgé de 15 ans a eu connaissance de personnes dont l’ADN est proche du sien. Neuf mois plus tard, il retrouvait son géniteur. De quoi préoccuper les banques du sperme où - comme en Grande-Bretagne où le don est rémunéré - les pourvoyeurs sont souvent "des étudiants qui veulent s’offrir un petit extra de bière". "Beaucoup d’entre eux sont depuis devenus pères de famille et ne souhaitent certainement pas voir ressurgir une douzaine d’enfants nés grâce à leur don", explique le généticien Bryan Sykes.
L’article de The Australian
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions