François, 46 ans, bruxellois : « Pourquoi toujours revendiquer les différences ? Au lieu de voir ce qui nous réunit ? » Clémence, 15 ans, liégeoise : « C’est vraiment nul, de voir jusqu’à quel point peuvent aller des gens qui sont chacun persuadés d’avoir raison. Le compromis, mes amis, le compromis. » Christian, 41 ans, de Koningslo : « Ce dimanche je participe à la manif pour essayer de changer le destin du pays. » Ils sont déjà plusieurs centaines de Belges à avoir posté leur petit mot sur le Belgomaton, lancé ce mercredi par Le Soir alors que le pays est sans gouvernement depuis 220 jours.
Le concept du Belgomaton ? Etre « un lieu où peuvent s’exprimer tous ceux que cette crise historique inquiète », « tous ceux qui ont des projets, des souhaits pour l’avenir, mais dont la voix est confisquée par le ronron institutionnel ». L’objectif est simple : il s’agit de « mettre une multitude de visages sur ce mouvement populaire qui se lève », explique le quotidien. Ces voix et ces visages seront désormais régulièrement présentes dans l’édition papier du Soir.
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