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Nos élus sont-ils nuls en développement durable ?

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Nos élus sont-ils nuls en développement durable ?
(Le palais Bourbon qui abrite l'Assemblée nationale à Paris. Crédit : kimdokhac - Flickr)
 
D'après une étude récente, les parlementaires sont de plus en plus sensibles aux questions d'environnement, mais toujours en retard d'un train sur l'opinion publique. Cela vous surprend ou ne vous étonne guère... Faites-nous part de vos expériences.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Nos parlementaires sont-ils un peu mous du bulbe en matière de développement durable ? Le Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po) a réalisé une enquête auprès de 130 députés et 70 sénateurs qui le laisse penser. Cette étude, dirigée par Daniel Boy (lire l’interview) pour le compte de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), révèle que l’enjeu environnemental fait bien partie des préoccupations des politiques.

Mais elle montre aussi que les différences de perception restent énormes entre opinion publique et élus. Les parlementaires sont par exemple 30% des parlementaires (contre 10% seulement des Français) à penser que c’est d’abord le progrès technique qui permettra de trouver des solutions pour empêcher la progression de l’effet de serre. Il sont encore 35% (contre seulement 3% des Français) à croire que le nucléaire est la meilleure énergie pour lutter contre le réchauffement climatique.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Trouvez-vous que nos élus méritent le bonnet d’âne en matière de développement durable ? Comment expliquez-vous ce décalage avec l’opinion publique ? Faites-nous part de vos commentaires ou expériences dans le forum au bas de cet article.

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5 commentaires
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  • Certes, l’environnement n’a jamais été la matière forte des élus. Mais les élections de mi-mandat aux USA ce mardi, n’ont jamais rendu plus vrai l’adage quand on se compare, on se console...
    http://www.sciencepresse.qc.ca/actu...

    5.11 à 01h15 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Je pense qu’il y a confusion dans cette étude entre la légalité des processus électoraux qui confèrent actuellement à certains citoyens français le statut d’élu, et la légitimité que pourrait conférer à un véritable représentant du peuple une élection selon un scrutin proportionnel réel qui comptabiliserait les bulletins blancs comme des suffrages exprimés et ne légitimerait une élection qu’à partir du moment où un candidat cumulerait sur son nom plus de cinquante pour cent des suffrages exprimés d’au moins cinquante pour cent des électeurs inscrits sur les listes électorales.

    N’en soyons pas dépité, mais toute la différence semble venir de là !

    Les gens dont vous nous parlez sont des « décideurs », ils n’ont plus besoin de notre avis pour décider à notre place, comme le dit avec beaucoup de tact notre actuel ministre de la Défense : que peuvent-ils expliquer à des « cons » ?

    Solidaires & AntiNUcléaires.

    3.11 à 21h32 - Répondre - Alerter
  • Si on regarde le nombre de Français qui sont sensibles à la cause environnementale et qui s’intéressent réellement aux solutions qui s’offrent à nous pour répondre durablement aux enjeux de notre génération, ce décalage ne m’étonne pas du tout.
    Les parlementaires sont des personnes informées, qui lisent et ont la chance de s’entretenir sur de tels sujets avec des spécialistes de chaque domaine. Par conséquent leur avis est bien plus éclairé que celui du Français moyen qui suit le journal télévisé de Jean Pierre Pernot, où Jeannine de Maroin en Barolles vient nous parler de sa méthode ancestrale et écologique pour soigner les maux de tête.

    Quand bien même cet argument ne tiendrait pas aux yeux de certains, il faut ici se rendre à l’évidence. Avec l’augmentation constante et naturelle du niveau de vie et des attentes des citoyens français (et du reste du monde), et du fait de la croissance démographique elle aussi inévitable, aucune solution écologique ayant existé jusqu’à présent ne pourra répondre aux enjeux auxquels nous ferons face dans 20 ans. Les solutions d’hier ont réglé (ou pas) les problèmes d’hier, avec les enjeux et contraintes d’hier. Comment voulez vous utiliser moins d’engrais, moins de surface et moins de pesticides tout en ayant pour objectif de produire deux fois plus, sans l’intervention de la technologie ?
    Pour ma part, je pense que ceux qui prônent un retour aux sources voient le problème depuis leur fenêtre et entre leurs murs seulement. Aujourd’hui, en ayant un système basé sur la production de masse sans considération pour l’environnement, soit sans contraintes aucune, nous ne sommes pas capables de nourrir tous les humains de cette planète. Alors demain ? A 9 milliards d’individus ? Sans apport technologique ? Pure utopie...

    3.11 à 12h16 - Répondre - Alerter
    • il ne s’agit pas de dire qu’il n’y aura pas recours à la technologie il suffit de constater que malgré tous les efforts et progrès notammant sur l’isolation, ou l’efficacité energétique, ds le batiment et les transports , la consommation augmente sans cesse (en électricité comme en pétrole ou gaz)de même que notre production de déchets, globalement très peu recyclés à l’échelle mondiale d’ou une consommation aussi croissante de minerais,de pétrole ... pour les matières plastiques
      il est essentiel de développer la régulation, l’encouragement fiscal (pour ne pas dire taxation)... pour diminuer cette consommation effrénée y compris d’eau , d’engrais et produits phytosanitaires pour produite notre nourriture , avec toujours moins de paysans mais toujours plus de dépendance au pétrole
      les écologistes ne souhaitent pas de retour au source mais souhaitent convaincre que la sobriété est nécessaire, sans illusion sur la fée technologie, que cette sobriété n’est pas contradictoire avec qualité de vie
      quant aux parlementaires , c’est normal car très exposés aux lobbyes divers, représentants des bienfaits de la technologie, bienfaits plus sensibles sur les actionnaires et les profits engrangés par les multinationales de l’eau , de l’énergie, des déchets , de l’agroalimentaire , que sur les paysans et salariés
      la victoire républicaine aux USA ne va faire qu’accentuer la tendance à toujours moins de régulation,
      bonjour la prochaine crise dont on risque de profiter bien davantage cette fois ci en france avec un moindre amortissement par l’importance de nos services publics et marchés et achats publics de nos collectivités

      3.11 à 17h55 - Répondre - Alerter
    • Et voilà, c’est pas avec des réflexions de ce type que nous allons nous en sortir ! Et dire que les parlementaires sont des gens informées me semble un peu trop optimiste. Informé oui mais par qui ? et comment et pour quoi ?
      Considérer que les technologies de maintenant sont bonnes ou pour certaines obligatoires ou les seules efficaces et que dans l"Évolution de l’Homme" le passage a certaines technologies étaient naturelles donc juste est une très très grosse erreur. Voilà pourquoi quand sur des dizaines d’années, des millions d’hommes prennent un mauvais chemin, il est très difficile de les faire tous (du moins la majorité) changer de chemin.
      L’image du Titanic de Hulot est une bonne image de notre situation actuelle. Voir aussi le film La haine avec sa petite phrase de l’homme qui tombe : C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un building de cinquante étages. A chaque étage, au fur et à mesure de sa chute, il se répète pour sans cesse se rassurer : " Jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien... "

      15.11 à 14h00 - Répondre - Alerter
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