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3-02-2005
Mots clés
Société
France

Musique : le supermarché m’a tuer

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Grosse gifle de l’industrie française du disque : la galette hexagonale a enregistré une baisse de 9 % de son chiffre d’affaires en 2004. La faute à qui ? "Aux pirates !" hurlent les producteurs. L’explication est fondée mais un peu courte, analyse Le Monde (22/01). Il semblerait bien plutôt, que d’avoir laissé tuer les petits disquaires et de les avoir supplantés par des grandes surfaces alimentaires (la moitié des ventes de CD !) ait "[encouragé] un comportement d’achat impulsif et volatile, sans conseil à la clientèle" et "des choix à court terme ou régressifs". Chanteuses jetables, compils de compils, best-of d’artistes archi-éculés... L’industrie a littéralement scié la branche sur laquelle elle est assise en misant tout sur les produits qui sont les plus facilement piratables. Et plus encore en "oubliant" les artistes exigeants, ceux qui durent et dont on achète les albums au lieu de les repiquer en MP3. La preuve : les petits labels indépendants affichent eux une relative bonne santé.

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  • Les grandes maisons de disque n’ont-elles pas oubliées un peu trop vite leur coeur de métier. Au départ, je pense que leur modèle économique était de produire du contenu. Or, la situation actuelle s’apparente davantage à une banale production de "galettes". Les clients ne s’y trompent pas ; la banalisation du produit a rendu le marché plus exigeant et moins regardant.
    Revenir à son coeur de métier signifie "se remettre en question". Les grandes maisons en sont-elles capables ? Aussi, le marché ne va-t-il pas se segmenter (cela n’est-il déjà pas le cas) en production de consommation de masse d’un côté, et, d’un autre côté, en production "découvreur de talents" de la part des petites maisons de production. En espérant qu’elles ne restent pas à l’état de pépinière de talents ?

    Voir en ligne : Musique : le supermarché m’a tuer

    10.07 à 16h51 - Répondre - Alerter
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