« C’est pour l’Octavia, la nouvelle voiture bio de chez Skoda. » Devant la station de métro Porte de Versailles, au sud de Paris, deux hommes verts distribuent des petites figurines. Bio, la nouvelle Skoda ? « Euh, non, pas bio. Elle est électrique et écologique », se reprend l’homme, avant de tendre un bon donnant droit à une lampe de poche à dynamo, à l’intérieur du Mondial de l’automobile.
Ceux qui sont venus en transport en commun l’auront donc compris : l’édition 2010 du salon se la joue verte. Dans le pavillon central, la plupart des voitures portent sur la portière une grande étiquette carbone. Et si les stars sont toujours les dernières berlines de Porsche et d’Audi, nombreux sont ceux qui se prennent en photo au volant des 100% électriques. Un escalator plus loin, une trentaine de personnes se pressent pour essayer, après vingt minutes d’attente, des karts électriques. Une vraie piste de course avec un speaker déchaîné (voir diaporama ci-dessous) mais sans le bruit et l’odeur. Difficile de ne pas être séduit !
Pour apercevoir du diesel, il faut sortir des pavillons bondés. Mais même là, impossible de faire rugir les moteurs : c’est une initiation à l’éco-conduite que l’on vous propose. Sans beaucoup de succès. Pour voir une file d’attente, rendez-vous au Pavillon dédié aux « nouvelles énergies », là où l’électron est roi. Sur les 180 000 m2 que compte le plus grand salon automobile du monde, 13 000 lui sont consacrés. Mais il faut patienter plusieurs heures pour avoir le droit de s’installer pendant quinze minutes au volant des toutes dernières électriques et de rouler entre les pavillons. Nous avons rencontré les heureux cobayes, dont un invité surprise, pour leur poser les questions qui font la une de Terra eco ce mois-ci :
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