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9-09-2010
Mots clés
Politique
France
Interview

NKM : « Les Verts et Europe Ecologie, c’est une pétaudière ! »

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NKM : « Les Verts et Europe Ecologie, c'est une pétaudière ! »
(Crédit photo : Frédéric Stucin - M.Y.O.P pour « Terra eco »)
 
L'ancienne secrétaire d'Etat à l'Ecologie – aujourd'hui à l'Economie numérique – Nathalie Kosciusko-Morizet et secrétaire générale adjoint à l'UMP analyse le sondage « Terra eco »/OpinionWay sur les écologistes et l’élection présidentielle de 2012.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Terra eco : Nathalie Kosciusko-Morizet, un écologiste serait-il capable de diriger la France ?

Nathalie Kosciusko-Morizet : Une chose me frappe dans votre sondage. Il montre, je pense très clairement, le manque de crédibilité dont souffre l’écologie partisane. Comme si ses sympathisants – je pense à Europe Ecologie et aux Verts – ne parvenaient pas à capitaliser leurs succès, notamment en région. Vos résultats traduisent un complexe exécutif. Comme si leur expérience de responsabilités en local n’était pas prise en compte.

Vous exagérez, l’expérience écologiste au plan local est assez mince et récente…

Elle ne date tout de même pas d’hier matin. Il y a eu des expériences en région depuis longtemps : je pense notamment à Marie-Christine Blandin (présidente du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais en 1992, ndlr). Il y a aussi des maires… Mais les résultats de votre sondage révèlent une autre faiblesse chez les écologistes. Voici une famille politique qui décidément ne parvient pas à jouer collectif ! C’est une pétaudière, non ? Je pense que s’ils parvenaient à se valoriser collectivement, en mettant en exergue les exemples positifs d’expériences en région des uns et des autres, cela pourrait changer la donne. Mais là, on le voit bien, ça ne fonctionne pas. Je crois tout simplement qu’ils ne peuvent pas gérer.

Le discours du gouvernement en matière d’environnement et de développement durable semble s’être tari depuis la crise et l’échec de Copenhague. La droite peut-elle encore porter la parole écologiste ?

Il y a eu un effet crise, c’est évident et je le déplore. Dans une période aussi dure sur le plan économique, on assiste à chaque fois à un repli, comme si l’écologie devenait secondaire et accessoire. Dans la tête des gens, j’observe à chaque période de crise cette réaction qui consiste à dire que l’écologie est un luxe. On doit réussir à changer cette idée, et effectivement, je pense que la transformation de notre société n’est pas achevée, même s’il ne vous a pas échappé que le plan de relance avait trouvé dans les dispositions du Grenelle de quoi accélérer ses effets.

Vous dites que la transformation de la société n’est pas achevée. Est-ce l’une des raisons pour lesquelles Nicolas Hulot obtient autant de suffrages dans notre sondage ? Et est-ce un problème pour la droite ?

Lui seul peut dire s’il se lancera en 2012. Je n’ai pas de jugement en ce sens. Je pense qu’il est aussi haut dans votre enquête car les Français ont compris que l’écologie était généraliste. Elle ne peut être captive d’un parti. Et Nicolas a compris – je le suis là dessus – que l’enjeu est d’écologiser cette société. C’est pour cette raison, j’en suis certaine, que les gens veulent Hulot et pas Duflot. Maintenant, je nuancerais concernant Nicolas Hulot en disant que si l’écologie ne peut être la propriété d’un parti, elle ne peut pas non plus être celle d’un homme ou d’une femme.
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  • C’est un peu gratuit tout ça !!! Je pensais que NKM était plus perspicace que cela... au lieu de cela une polémique de plus sur les partis écolos.... pfff.... de la polémique qui ne fait (encore une fois) pas avancer les choses ! Déplorable !

    14.09 à 09h35 - Répondre - Alerter
  • « Le complexe exécutif » ! voilà qui fait que votre fille est muette aurait dit Molière.

    À propos de ce sondage, on pourrait peut-être en faire un pour savoir si « un » (pour tout ce qui suit le « un » sera neutre) écologiste qui refuse les couches jetables pour bébés - et pourquoi pas les torches-culs en tous genre ?- serait capable de faire un bon Président de la République.

    Il est curieux que Madame Kosciusko-Morizet dise à la fois que c’est la pétaudière chez les écologistes parce que la « famille ne parvient pas à jouer collectif » et : « que l’écologie ne peut être la propriété d’un parti, elle ne peut être non plus celle d’un homme ou d’une femme. ».

    Cette dernière remarque est particulièrement malvenue dans la bouche d’un responsable politique strictement respectueux de la bipolarisation politique dans laquelle nous vivons et qui conduit à ces gouvernements de godillots que beaucoup déplorent.

    Ceci ressemble d’ailleurs au comportement du GIEC, qui démontre en permanence qu’il est une structure plus politique que scientifique par un recours systématique au consensus, c’est-à-dire au référendum, sur ce qui doit être la vérité scientifique. On voit où cela nous conduit, alors qu’eu lieu de nous adapter aux changements climatiques que personne ne conteste, surtout pas ceux que l’on qualifie de climato-sceptiques, nous recherchons, sans doute vainement, les moyens d’agir sur ces changements.

    Il est curieux également que les amis de Madame Kosciusko-Morizet, qui sans doute parviennent eux à jouer collectif fassent, sournoisement il est vrai, le contraire de ce qu’ils affirment en tant que responsables politiques respectueux de l’environnement.
    La décision de construire l’aérodrome de la région de Nantes a été prise en catimini par le Ministre dit du développement durable au plus grand mépris des avis, objections, et avertissements qui ont été donnés.
    Ce projet entraine la disparition de 47 exploitations agricoles, ce qui prouve que la politique du gouvernement est bien de poursuivre le démantèlement de notre agriculture, déjà bien amorcé depuis les années 70 pas Sicco Mansholt nouveau fléau de Dieu.
    Au-delà des conséquences que peut avoir l’affaiblissement du secteur primaire sur l’économie, il a, ou devrait du moins avoir, chez les convaincus du rôle de l’Homme sur le climat, des conséquences catastrophiques sur l’environnement du fait que l’agriculture est la seule activité humaine qui permette un recyclage du CO2 grâce à la photosynthèse.
    Cette disparition programmée de la petite agriculture au profit d’une agriculture industrielle dont on connaît parfaitement les effets sur l’environnement, se traduit dans le projet de Nantes outre la disparition de petites exploitations par celle d’éléments importants du bocage, déjà bien dégradé dans notre pays par des actions souvent insensées de remembrement, et qui conduit à la disparition de bien des espèces animales et végétales qui participent pourtant à la conservation de cet environnement que nos politiques jurent vouloir préserver.

    La question de savoir si un écologiste peut faire un bon Président de la République, risque de transformer le principe de précaution en mode de gouvernement.
    S’il advenait en effet que CO2 ou CH4 (méthane) aient réellement une influence sur le climat, ce qui est très loin d’être prouvé scientifiquement, il serait normal que nos gouvernants votent des lois et fixent des règles limitant nos émissions diverses y compris nos souffle et respiration inutiles, et interdisent la production de viande de bovins péteurs et roteurs de méthane. Ils seraient d’ailleurs, en prenant cette décision, très minoritaires dans notre vaste monde, ce qui en annulerait tous les effets.
    Si comme il est probable CO2 et CH4 n’ont pas, ou très peu, d’influence sur le climat, les lois et règlements qui se rapportent à leur limitation d’émission ne relèvent bien que d’un principe de précaution auquel le recours exagéré conduit à l’immobilisme absolu.
    Il est par contre du devoir de tout gouvernant, écologiste ou pas, de tout faire pour limiter la pollution, économiser les sources d’énergie, et d’en favoriser la recherche de nouvelles Tout ceci relève surtout de l’éducation et de la référence de tous à des valeurs morales, même si cette notion est de plus en plus ringarde. Ce ne sont pas sur ce point les politiques qui en déclarant, ainsi que le fait la charmante, que « l’enjeu est d’écologiser » la société qui permettront notre adaptation à des changements climatiques inéluctables, mais bien le respect des valeurs, entre autres, de partage, de solidarité et de respect de l’autre.

    13.09 à 11h23 - Répondre - Alerter
  • Cette citation est symbolique : cacher l’essentiel derrière l’anecdote. On attendait d’une ministre de la trempe de NKM un discours plus visionnaire, plus perspicace sur la crise de sens de l’économie et de la société, la perte des valeurs, l’incapacité de la France à s’inscrire de manière offensive dans l’économie verte et les technologies d’avenir (efficacité énergétique, rénovation ambitieuse du bâtiment, déploiement des énergies renouvelables et solutions alternatives...). En cherchant bien, il y a même beaucoup de sujets dans cette liste qui donnent des pistes d’actions immédiates pour NKM.

    Et la-dessus, rien. Plus de la moitié de l’article sur EE qui n’arriverait pas à jouer collectif, avec des exemples de plus de 10 ans d’âge. Une interprétation de l’incarnation de l’écologie qui ressassent les arguments entendus lors de la création du pacte écologique. D’ailleurs, là on aurait pu avoir un sujet : que reste-t-il du pacte écologique en 2010, 3 ans après que Sarkozy l’ait signé ? Quel est le bilan à mi-étape ?

    10.09 à 20h48 - Répondre - Alerter
  • Si Europe écologie est une pétaudière, qu’est que l’Ump et le gouvernement ? Sans les écologistes il n’y aurait aucune avancée dans ce pays.
    Rappel au Salon de l’Agriculture, à l’issue de sa visite, Nicolas Sarkozy s’est résolument prononcé pour les agriculteurs aux dépens des écologistes : l’environnement, "ça commence à bien faire" a lâché le chef de l’Etat. Plus d’autoroute, plus de nucléaire, plus de béton.... quel échec ! Si NKM était écologiste elle devrait démissionner de ce gouvernement plutôt que de donner des leçons.

    10.09 à 13h25 - Répondre - Alerter
  • En effet l’ecologie n’apartient pas à un parti, c’est bien pour cela qu’Europe Ecologie est en construction... Mais contrairement à ce que pense NKM l’écologie politique est un vrai projet de société et jusqu’à présent sauf à me démontrer le contraire je ne pense pas que l’UMP et à fortiori le gouvernement est capable de l’enclencher (d’ailleurs NKM comme d’autres avant elles et y compris dans un gvt de gauche n’ont que peu d’échos et de vraies responsabilités.... Lepage, Voynet, Cochet,...). D’ailleurs je ne pense pas non plus que le PS en l’état est en capacité de le faire non plus... C’est pour cela qu’il nous faut inventer autre chose, alors en effet ce n’est pas stabilisé mais si à travers EE et avec des acteurs de la cité : entreprises responsables, médias comme le votre, associations, et citoyens qui croient à une transformation peut être sera elle plus visible et plus présente dans les éxécutifs. C’est facile de faire le procès de la non gestion et elle qu’a t’elle fait dans ses fonctions ?
    Cela démontre une fois encore que l’écologie est transversale et ne peut avoir de l’efficacité que si le projet est porté au sommet des éxécutifs, donc pour avoir de l’influence il faut conquérir le pouvoir et c’est là que la bat blesse car, au-delà des intentions, l’écologie reste la caution verte ou la bonne conscience (cf Grenelle) et permet même de discréditer le projet d’écologie.
    Bcp de travail reste à faire pour en effet avoir une influence réelle sur les politiques publiques menées aujourd’hui, nous sommes sans doute pas assez nombreux pour modifier les équilibres en place. A bon entendeur.
    Citoyen ecologiste nantais de terrain
    http://www.inlibroveritas.net/lire/...

    L’article n’apporte pas grand chose sur le fond... c’est dommage

    10.09 à 13h01 - Répondre - Alerter
  • on peut avoir de la sympathie pour Nathalie Kosciusko-Morizet,elle est charmante et intelligente.

    mais son curriculaem vitae politique plaide contre elle.
    Nathalie Kosciusko-Morizet (surnommée NKM)
    Suppléante de Pierre-André Wiltzer(UMP) pour les élections législatives de 2002, dans la 4e circonscription de l’Essonne, elle devient députée lors de l’entrée de celui-ci au gouvernement. Elle conserve ce mandat l’emportant lors des élections législatives de 2007, et elle laisse son poste à son suppléant en entrant au gouvernement.

    Secrétaire générale adjointe de l’UMP et maire de Longjumeau,
    elle est nommée secrétaire d’État chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique le 15 janvier 2009.
    Auparavant, elle a occupé les fonctions de secrétaire d’État chargée de l’Écologie.

    Et donc franchement pour les analyses et les commentaires politiques sur les Verts /EE est trés idéologique et trés partisan et peu constructif.

    pour le reste son bilan en tant qu’écolo et en tant que secrétaire d’état à l’écologie et a ce jour au numérique n’est vraiment pas terrible et en restant ,gentil.
    Donc elle devrait s’abstenir de tenir des propos aussi ridicule dans ses interwiews.

    10.09 à 11h38 - Répondre - Alerter
  • dévaluer une cause - juste qui plus est - en en faisant une analyse politicienne, c’est devenu LA rhétorique ultra classique de nos politiques et de "notre" gouvernement actuel...

    C’est proprement minable qu’une femme aussi talentueuse en soit reduit à baver tel le chiard en mal de lolo (sauf que là c’est dégueulasse) sur un enjeu planétaire qui devrait (je n’ose dire doit) la préoccuper autant que n’importe qui d’autre voir plus. Au contraire, elle dévalorise, juge hativement, jete l’opprobre, "raccourcise" voir "à-bras-raccourcise" sur Europe Ecologie qui, si j’étais à leur place, devrait se réjouir qu’on leur fasse tant d’honneur, la honte de ces déclarations ne peuvent que prouver la peur qui se cache derrière : si l’électorat écologiste se barre des bastions où l’UMP et sa cocarde Nicolas Hulot (depuis largement déserteur) ont fait des ravages, alors ils sont MAL BARRES. Et c’est tant mieux. Le Grenelle 1 c’était bien puisque ce n’était que des orientations, des voeux pieux. Le Grenelle 2 était le volet applicatif... Ok, j’ai jamais vu une coquille vide appliqué quoi que ce soit, même pas tenir debout dixi Colomb...

    Shame on you NKM on a envie de changer le K par un T (ou plutot un V, restons courtois ^^).

    Allez les Verts :)

    10.09 à 11h06 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,
    C’est bien beau de parler d’un sondage, mais on le trouve où ? Parce que là, difficile de se faire une idée des réponses de NKM sans les éléments.

    J’en profite pour vous signaler une erreur du site lui même. En haut de cette page, il y a "réagir (3)". On retrouve cette même indication sur la page politique ("3 commentaires", de mémoire).

    Par contre, en bas de la page, les commentaires n’apparaissent pas et on voit "soyez le premier à réagir".

    Un p’tit bug quoi !

    10.09 à 10h52 - Répondre - Alerter
  • seveg : Ah ah !

    Tentative assez malhabile encore une fois de rapatrier l’écologie vers la droite. Quand Mme Kosciusko-Morizet parle des Verts, on a l’impression qu’elle parle de l’UMP. Et je préfère une Europe Ecologie qui "ne sait pas gérer" à un Etat UMP xénophobe. Qu’elle ait le courage de quitter la carcasse pourrie sur laquelle elle traverse les flots boueux de la politique...
    Quant à la crédibilité des écologistes dans l’opinion, elle n’est peut-être pas encore énorme, mais elle progresse sûrement, comme un arbre qui grandit. Quand les brouillards et la séduction facile et factice de la communication gouvernementale se seront dissipés, que tout le monde aura achevé de comprendre à ses dépens et dans sa vie quotidienne que le mythe néolibéral n’est plus adapté à notre époque, la majorité des gens recommenceront à réfléchir et à écouter ce que des gens sensés, convaincus et patients leur disent. Je pense qu’à ce moment, les chiffres bougeront.

    10.09 à 09h13 - Répondre - Alerter
  • En tant qu’ancien ministre d’un gouvernement qui a tous fait pour détruire et pervertir l’écologie politique et social, elle ferait mieux de se taire. L’écologie politique est l’exacte opposé des politiques que ce gouvernement réalise. Car l’écologie c’est la recherche d’une politique cherchant à inscrire l’ individu dans un territoire avec la volonté de rendre autonome cette individu. Et non cette homme sans qualité, muselé et soumis à la marchandisation et aux images. Cette politique du néant est inscrite dans les notions même, d’environnement et de développement durable qu’elle défend avec tant d’aveuglement. Car ces termes masques le fait, que justement l’environnement est ce qui est extérieure à nous, ce concept induit une forme de pensée déformé, car ainsi, l’individu pense pouvoir changer d’environnement comme on change de pièce ou de chaine. Alors que dans le terme de biotope, qu’elle se garde bien d’exprimer, l’individu a pleinement conscience de faire partie d’un tous, d’être porté par ce territoire. le citoyen devient ainsi conscient d’appartenir à un territoire dont il est le gardien,et qu’il ne laissera plus si facilement transformer en parking ou en super marché, car il sais que si il détruit ce territoire et le transforme en désert biologique, il se détruit lui même. l’écologie politique et l’exacte opposé de la pensée libéral qui justement, arrache l’individu à son appartenance, à un territoire, à une culture et à une histoire commune. c’est un monstre anthropophage qui par la capitalisation vole l’énergie que symbolise et exprime l’argent au peuple, pour le laisser entre les mains d’ une poignée d’individus, qui seul, pensent et construisent le monde à notre place, c’est le vol de la démocratie, car l’argent lorsqu’elle est liquide est féminine puis qu’il permet les échanges, et permet a tous d’utiliser cette énergie a transformer le réel. mais il devient une énergie masculine lorsqu’il est capitalisé, car cette énergie et ainsi détourné et volé par une élites voraces et cupides pour soumettre les populations a leur propre vision de l’avenir quant ce n’est pas a leur fantasmes et constructions mentales lié au pouvoir. Autrement dit une écologie de droite, cela n’existe pas.

    10.09 à 03h01 - Répondre - Alerter
  • Assez comique de voir NKM, dont a presque oublié le nom, pointer les échanges entre écologistes de gauche comme un signe de faiblesse.. Aurait elle oublié ces propres déclarations peu amènes à l’égard de son ministre de tutelle JL Borloo et de la lâcheté de ses collègues de droite...
    Sur le fond du commentaire de l’ex ministre de l’écologie qui nous dis, une fois de plus, que l’écologie n’est d’aucun parti, je pense pour ma part qu’il faut arrêter de se voiler la face et affirmer clairement que la conversion écologique et sociale de la société ne pourra être portée que par une politique de gauche, une politique qui mettra au même niveau d’importance la gestion raisonnée des ressources et des contraintes écologiques et l’équité d’accès à ces ressources.

    9.09 à 21h20 - Répondre - Alerter
    • Très bien dit !
      La valeur respect de l’environnement et celle du partage des ressources n’est clairement pas en phase avec un programme de droite (exploitation et individualisme).
      NKM parle comme si l’écologie était simplement une histoire de choix techniques politiquement neutres, alors qu’il s’agit clairement de choix politiques idéologiquement marqués.

      10.09 à 09h29 - Répondre - Alerter
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