Cette carte de France n’existe pas. Du moins, pas encore. Si l’État a annoncé un appel d’offres massif et des investissements à hauteur de 10 milliards d’euros, aucune éolienne marine n’a encore été plantée au large des côtes françaises. Le projet de parc offshore le plus avancé est celui des Deux Côtes, de La compagnie du vent, au large de la Normandie, pour lequel un débat public est en cours.
En mars 2009, le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo avait demandé aux préfets de bien vouloir mener une concertation pour définir les zones les plus propices sur la façade maritime. Sur la base de ce travail, l’État a identifié en avril dernier 11 zones potentielles pour l’éolien offshore (voir notre carte), dont 8 jugées « prioritaires » et 3 « éventuelles ».
La zone située au large de Noirmoutier fait partie des "zones éventuelles". Le leader de l’éolien offshore WPD souhaite y implanter le parc des deux îles, d’une puissance de 600 mégawatts mais cela n’est pas de l’avis de Philippe de Villiers, président du Conseil général de Vendée, qui n’a pas hésité a publier un photomontage grossier pour rallier les opposants.
Avant de valider définitivement ces zones, L’État a demandé une concertation supplémentaire avec les acteurs locaux, notamment avec les pêcheurs, très chatouilleux car déjà échaudés par les restrictions de pêche.
La carte (cliquable) des zones propices à l’éolien offshore :
Afficher Zones potentielles pour l’éolien offshore en France sur une carte plus grande
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