“Frapper Coca-Cola là où ça fait mal”. C’est le but de la campagne initiée par Max Keiser, ancien courtier en bourse et Zak Goldsmith, patron du magazine The Ecologist et fils du milliardaire James Goldsmith, qui espèrent réduire de moitié la valeur boursière du géant américain. Rien que ça. The Guardian explique qu’ils ont créé “un fonds de couverture déjà évalué selon eux à plusieurs centaines de milliers de dollars”, et qu’ils chercheraient à convaincre quelques fortunés, comme le gourou de la finance internationale George Soros, de participer à l’offensive. Leur stratégie consiste à acheter des actions Coca-Cola pour les revendre à un prix inférieur à leur valeur sur le marché, en pariant sur le fait que le boycott de plus en plus marqué des produits Coca-Cola fera un jour plonger ces actions. Il sera alors temps de les racheter moins cher qu’elle n’auront été vendues et d’empocher la différence. Les sommes récoltées seraient destinées “aux victimes du business type Coca-Cola, en Inde comme en Colombie”. Cependant, si la valeur des actions grimpe, le fonds perdra de l’argent.
L’article du Guardian
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