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5-07-2010
Mots clés
Santé
Afrique

Un mois sans sexe pour freiner le sida

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Un mois sans sexe pour freiner le sida
(Photo : Campagne de prévention en Zambie. Crédit : Jonrawlinson)
 
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C’est l’idée avancée par Alan Whiteside et Justin Parkhurst, deux épidémiologistes spécialisés dans l’étude du sida. Ils ont appelé les gouvernements africains à lancer une campagne d’abstinence, souligne le site d’information Aidsmap. En effet, une personne est plus contagieuse dans les six semaines suivant son infection, avant que son système immunitaire n’entre en action. Aussi les individus à ce stade de l’infection seraient-ils responsables de 10 à 45% des nouveaux cas de HIV. Les pousser à l’abstinence pourraient ainsi ralentir le rythme de l’épidémie.

« Je pense que la mobilisation des communautés peut fonctionner. Cela pourrait être une bonne méthode dans certaines des communautés les plus touchées. Ce genre d’initiatives pourraient apporter à ces pays une solution à court-terme, peu coûteuse, facile à contrôler, tout en évitant une stigmatisation supplémentaire » , a souligné Alan Whiteside de l’université de Kwazulu-Natal (Afrique du Sud). Le Swaziland serait déjà en train de plancher sur une telle proposition.

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  • Je me permets de rappeler qu’il n’y a pas une seule cause sur la prolifération mais bien plusieurs comme les drogues et certains groupes qui refusent ou font croire que les préservatifs ne protègent pas du HIV.
    Et pourquoi pas interdire les graisses, le sel et le sucre qui reste une des causes majeurs sur les maladies cardiovasculaires, ou interdire à tout le monde de prendre pendant un mois leur voiture qui reste un facteur de mortalité en FRANCE.

    20.07 à 19h34 - Répondre - Alerter
  • J’ai envie de dire : pourquoi ne pas essayer et d’en mesurer les résultats (et à un cout moindre) ! Il faut bien sur que cette proposition soit acceptée par les populations mais si ça peut limiter le nombre de contaminations il faut essayer. Cela n’empêche pas d’autre part d’utiliser un préservatif et de continuer les campagnes de préventions. Il faut chercher de nouvelles pistes pour que la lutte continue à être efficace.

    8.07 à 11h08 - Répondre - Alerter
  • Guillaume : Quelle honte !

    Eh bien oui, glissons tranquillement vers cette pseudo réponse au SIDA qui est l’abstinence... Et minorons l’impact des campagnes préventives et du préservatifs, ce qui plaira à notre sainteté l’église...
    Le droit à l’expérimentation ne doit pas permettre tout et n’importe quoi. On pourrait aussi penser à la castration ou à l’enfermement...
    Non, mais c’est n’importe quoi cette idée !

    6.07 à 09h22 - Répondre - Alerter
    • Jean-Nicolas, étudiant en géographie : Les pays d’Afrique ne sont pas des pays du "Nord"

      Je ne suis pas d’accord avec votre réaction épidermique sans aucun arguments empreinte de notre mentalité de gens habitant en pays "développé".
      Je ne suis pas catholique, mais la méthode décrite est un des meilleurs moyens de freiner la maladie dans un continent aussi pauvre. Sans compter que le "butinage" hors mariage est aussi un des meilleurs moyens de propager cette terrible maladie là-bas, pratique courante... et pourtant condamné par l’Église catholique (contrairement à l’idée de mainmise de la religion qui transparaît dans votre commentaire).

      L’idée de passer par les communautés et d’éviter une prise en charge "miracle" trop globalisée est donc plus bonne qu’on pourrait y penser au premier abord.
      Sexe ou mort lente, il faudra finir par choisir en attendant que la situation économique et sociale ne s’améliore. Cruel, mais nécessaire.

      Ah, et je précise ceci : un préservatif n’est jamais sûr à 100% (risque de rupture, défauts de fabrications, même minimes, etc.). Prétendre le contraire accélèrerait au contraire la propagation du VIH/SIDA et c’est pourtant ce genre discours dangereux que l’on entends en Europe. Ainsi, dire que l’on peut avoir une vie sexuelle parfaitement dissolue sans risque avec est une illusion grave, pour ne pas dire une folie.

      6.07 à 18h40 - Répondre - Alerter
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