Un chocolat belge et une voiture allemande ont au moins un point commun : leur nationalité constitue un des ressorts de leur réussite commerciale et du penchant des consommateurs à payer le prix fort pour se les procurer. Même à l’ère de la globalisation, explique Simon Anholt, un stratège cité par le magazine Business 2.0, l’image des marques est intrinsèquement liée à celle des Etats qui les ont vu prospérer. De ce point de vue, la réélection de George W. Bush a beau être vue d’un bon œil par quelques-uns de ses amis pédégés de multinationales, elle risque fort de pénaliser l’image de leurs marques à travers le monde. Car avec "Dobeliou", les Etats-Unis sont perçus comme une terre "grouillant de cowboys gras et voraces, arrogants et se gavant de pétrole", assène Anholt. Qui prophétise sans sourciller le possible déclin, dans les quatre années à venir, de la plus grande marque que le monde ait connu : la "marque USA".
L’article de Business 2.0
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