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3-11-2004
Mots clés
Environnement
Asie Et Océanie

...l’Australie reste contre

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Le pays des kangourous ne se laisse pas impressionner par la volte-face russe sur le protocole de Kyoto. Selon le ministre de l’Environnement, l’Australie fera mieux contre le changement climatique en restant en dehors du traité international, relate le quotidien The Age. Le sénateur Ian Campbell juge le protocole trop "timide" et "sans conviction" et donne pour exemple la France, signataire, qui se lance dans la construction d’une nouvelle génération de réacteurs nucléaires. C’est une mauvaise excuse, rétorquent les associations écologiques, qui dénoncent le manque d’investissement de l’Australie dans les énergies renouvelables, et le chantage des lobbies industriels. Ces derniers brandissent la menace de suppressions d’emplois si le pays signait Kyoto.

L’article de The Age

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  • La référence à la politique énergétique française, dans les propos du sénateur australien Ian Campbell rapportés dans Terra Economica n°35 à propos du protocole de Kyoto, m’a étonné. Je ne suis hélas pas parvenu à retrouver l’article que vous avez lu sur www.theage.com.au.

    Pour reprendre votre revue de presse, Ian Campbell jugerait le protocole de Kyoto « trop timide », et « [donnerait] pour exemple la France, signataire, qui se lance dans la construction d’une nouvelle génération de centrales nucléaires ». Alors, la France, un bon exemple, ou un mauvais exemple ? J’avoue ne pas saisir vraiment la signification implicite de cette phrase.

    Les centrales nucléaires ne génèrent pas de gaz à effet de serre, seul phénomène visé par le protocole de Kyoto. Donc la France, en favorisant le nucléaire, est dans la droite ligne du protocole de Kyoto, contrairement à d’autres pays tels l’Allemagne qui, en abandonnant le nucléaire, entend favoriser d’autres filières : éolien bien sûr (et heureusement), mais aussi centrales à charbon, rénovées certes, mais génératrices de gaz à effet de serre. Je ne vois donc pas pourquoi Ian Campbell prendrait en exemple la France pour justifier de l’inefficacité le protocole de Kyoto. L’allusion à la France me semble donc particulièrement mal venue, et cela aurait mérité d’être signalé dans l’article.

    Il n’empêche que le nucléaire reste évidemment discutable sur deux aspects essentiels : sa sûreté de fonctionnement et le stockage des déchets nucléaires ultimes, sujets évidemment préoccupants mais non concernés par le protocole de Kyoto ; et qui sont justement au cœur du développement des nouveaux réacteurs nucléaires financés par la France (efficacité énergétique et sûreté accrues).

    19.11 à 21h38 - Répondre - Alerter
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