Chine, Inde et Népal, trois pays et une même situation pour les populations dites indigènes : exclusion, analphabétisme, pauvreté, malnutrition, faible espérance de vie. Dans un livre-plaidoyer, La mondialisation et les populations indigènes, chroniqué par Asia Times (23 octobre), Pierre Walter, Dev Nathan et Govind Kelkar défendent la réhabilitation d’un système de pensée où l’environnement a un prix. Où il n’est pas seulement une ressource qu’on exploite jusqu’à la racine. C’est ce qu’ils appellent une "cosmovision" où les peuples indigènes retrouveraient leur place grâce à leurs savoirs, par exemple sur le rôle des arbres dans la maîtrise de la pollution ou celui des plantes facilitant l’hydrologie. Un patrimoine à protéger des griffes de la biopiraterie.
L’article de Asia Times
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