Avec 1,7 millions de passagers par an, Ryanair est un poids lourd du récent terminal low-cost de l’aéroport marseillais. Un pilier indispensable qui menace de fermer sa base sur place « à cause de l’enquête ouverte à l’encontre de sa compagnie par le parquet d’Aix pour “travail dissimulé, prêt illicite de main d’œuvre, emploi illicite de personnel navigant et entrave au fonctionnement du comité d’entreprise” », indique La Provence. A moins que la justice ne se montre compréhensive...
Du bluff ? Devant le refus des élus locaux d’augmenter les subventions à Ryanair, Angoulême et Strasbourg ont vu la compagnie s’envoler pour d’autres cieux. A la question « faut-il céder aux menaces de Ryanair ? » Le conseil général, la mairie et la chambre de commerce et d’industrie répondent donc oui sans hésiter. Cette dernière a même ouvert « un groupe de soutien Sauvons les vols low-cost à Marseille-Provence », note le quotidien.
Un scénario similaire à celui connu par l’aéroport de Pau : « Nous avons dû céder à la surenchère de Ryanair qui menaçait de quitter notre aéroport pour s’installer à Lourdes si nous ne doublions pas notre aide marketing sur les trois lignes Londres, Charleroi et Beauvais », explique son directeur Jean-Luc Cohen. Soit 1,4 million d’euros annuels. Low-cost, mais pas pour tout le monde...
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