Le partenariat public-privé fait parfois bien les choses, souligne G.E. Anderson, expert automobile, dans son blog sur Forbes.com. D’ici le mois de juin, la ville de Shenzhen (sud de la Chine), connue pour avoir été l’une des zones d’expérimentation de l’ouverture économique de la Chine dans les années 80, se dotera de 100 taxis tout à fait électriques. C’est le chouchou local, le constructeur privé BYD, qui a poussé en ce sens en vue de tester auprès des chauffeurs de taxi - particulièrement nerveux en Chine - son fameux modèle E6.
Annoncé à la faveur d’un buzz savamment entretenu par le constructeur lui-même, le modèle n’a pourtant toujours pas été lancé auprès du grand public en Chine. Équipé d’une batterie lithium-ion, d’une autonomie supposée de 300 km par charge, l’auto devrait circuler sur des routes américaines à l’automne. Avec l’expérience de Shenzhen, BYD aura le loisir de procéder à quelques améliorations techniques tandis que la municipalité pourra ajouter une dimension écolo à son plan de com’ et se faire bien voir de Pékin, qui encourage de plus en plus ce type d’initiatives.
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