C’est un monde à l’envers. Un monde où le plomb apprend à flotter, où les bouchons se prennent à couler, où la droite se retrouve à gauche. C’est un monde si curieux que les entreprises les plus polluantes sont les plus performantes et les banques qui blanchissent le plus de capitaux, les plus prestigieuses. C’est l’incroyable monde d’Eduardo Galeano. Celui décrit dans son dernier ouvrage paru en français : Sens dessus dessous, l’école du monde à l’envers.
L’Uruguayen y décrit un univers incroyable. Dans les grandes métropoles, marcher est un danger, et respirer un exploit. Dans cette curieuse école, l’être humain est finalement condamné à mourir de faim, de peur ou d’ennui, à moins qu’une balle perdue n’abrège ses souffrances. Le monde à l’envers récompense à l’inverse du mérite. L’honnêteté punit le travail, encourage l’absence de scrupules et alimente le cannibalisme. L’injustice y est une loi naturelle.
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